Monday, 17 December 2012

In the traces of the Trajan’s Wall

Last Friday we went to the South of Moldova to describe a second cycle track. This cycle track went along the Trajan’s wall. The “Trajan’s wall” is the name for several linear earthen fortifications found across Eastern Europe, Romania, Ukraine and also in Moldova. The remnants in Moldova consist of earthen walls and palisades. It is "the happy faith of this old piece of military architecture" that the road now can be used as a cycling road. 

This travel was also made as part of the CEED project and this route will soon be posted on the website of Moldova Holiday. This time we had a voice recorder, so no need to take notes with frozen fingers. Below follows a summary of this journey.
Sunrise
lever de soleil
Thumbs up for cyclists
At around 7 AM we left Chisinau to go for a 180 kilometers ride to Vulcanesti, a city in Southern Moldova. Unless we went south, the temperature was still below 0.
The road from Chisinau to Vulcanesti, via Cimislia and Comrat, is also known as the wine route. Going through the villages and towns with the bicycles on top of the car we got a lot of smiles and thumbs up.
On the road between Cimislia and Comrat we entered Gagauzian territory which you can easily tell by the flag posts. Gagauzia is an autonomous state within Moldova and consists of three larger cities: Comrat, Ceadir Lunga and Vulcanesti. Gagauzians descend from Turkish people, but in contrast to other Turks, they have a Christian Orthodox religion. Gagauzians are known to be proud of their culture and traditions which are still well remained. In almost every village there is an ethnographic museum where the culture is exposed.
Later we passed Budjak, which is also the name of the steppe. The name was given to this area during the Ottoman domination of the area (1484-1812) and derives from the Turkish word Bucak, meaning “corner” or “triangle”. It refers to the land between Akkerman (now Bilhorod –Dnistrovs’kvi, Bender and Ismail. In winter the plains around Budjak may be white from snow, in summer they are white from the salt.
We made a little detour to go to Vulcanesti to pass Ceadir Lunga. This city is famous for its horse farm with a Russian breed, especially suited for carriage rides. Once a year, in the month of May there is a horse festival with traditional horse races
After Ceadir Lunga we’ll went through Corten. This used to be a wealthy Bulgarian village. Like Gagauzians, Bulgarians arrived in what was then called Bessarabia in the eighteenth and early nineteenth seeking refuge from Ottoman persecution. Bulgarians are known to be hard working and in Moldova they have well maintained their Slavic tradition in for example food, dress and wool. Bulgarians and Gagauzians live rather separate from each other.
Although the South is dry the government has created some artificial lakes which are almost dry in summer. Moreover these lakes are very salty. One such a lake is Taraclia. Leonid explained that the water is that salty that even by adding a lot of sugar for making compote, you won’t get rid of the salty taste.

We started cycling from hotel Speranta in Vulcanesti. A decription..
From the hotel we went uphill until a 22 meter high tower. This monument is remembering the Battle of Cahul of 1770 in which the Russian empire defeated the Ottoman Empire.


22 meters
At the monument we took went left. This road intersects with the Trajan’s wall which we followed until sunset, despite the warnings of a local that the road is too muddy. We first went around an artificial lake. Here you need to cross a small bridge. We took the bikes in our hands as the bridge was so narrow that we didn't dare to cycle over it.
Cycling along the lake you can hear the lapping of water against the side. This is not a common sound in land-locked Moldova, especially in the dry South. A little further we needed to share the road with sheep and goats, definitely not uncommon in Moldova. Here you have a beautiful view over the lake. 

Artificial lake
Around the electricity post you go left to end up at the road on the Trajan’s wall. Here the difference in level between the Wall and the rest of the land is clearly visible. Continuing the road on the Trajan’s wall it was not difficult to imagine the times when tribes from Mongolia were moving westwards. Some of these tribes settled in Hungary and Western Romania. They used to grow wheat and raise animals, so they liked the pastures in the South of Moldova. The Romans build the wall to prevent those tribes moving further southwards. They were not interested to settle on the pastures.
After passing a hill the road becomes muddier, especially I was a champion in collecting mud. Actually it was so muddy that we needed to stop several times to free the bike from mud and clay. We passed several hills and valleys. On top of the hill there is a panoramic view. It was already dark when we hit the main road of the village Vadul Lui Isaac and we were only half way.




Teabreak
pause thé!
Sunset
coucher de soleil
From there it was still around 25 km back to the car. Fortunately this was an asphalted road, unfortunately with a lot of bumps. Under a sky of bright shining stars we reached Vulcanesti around 9 PM.


Sur les traces du mur de Trajan

Vendredi dernier, nous sommes allés dans le sud de la Moldavie pour décrire un deuxième circuit. Ce circuit longe le mur de Trajan. Le «Mur de Trajan" est le nom de plusieurs fortifications en terre trouvées en Europe orientale, en Roumanie, en Ukraine et  également en Moldavie. Les restes retrouvés en Moldavie se composent de murs de terre et de palissades.

Cette fois, nous avions pris un magnétophone, donc pas besoin de prendre des notes avec nos doigts gelés. Ci-dessous, un résumé de ce voyage.

Bravo aux cyclistes
Vers 7 heures, nous avons quitté Chisinau pour aller réaliser un circuit à 180 km de Vulcanesti,  ville du sud de la Moldavie. Bien que nous nous dirigions vers le sud, la température était encore en dessous de 0.
La route de Chisinau à Vulcanesti, via Cimislia et Comrat, est également connue comme la route des vins. En traversant les villes et les villages avec les vélos calés sur le toit de la voiture, nous avons reçu beaucoup de sourires et de pouces levés vers le haut.
Sur la route entre Cimislia et Comrat, nous avons pénétré dans le territoire gagaouze, ce que vous pouvez facilement deviner grâce aux drapeaux et panneaux environnants. La Gagaouzie est un état autonome au sein de la Moldavie et se compose de trois grandes villes: Comrat, Ceadir Lunga et Vulcanesti. Les Gagaouzes descendent du peuple turc mais contrairement à d'autres peuples d’origine turque, ils sont chrétiens orthodoxes. Les Gagaouzes sont connus pour être fiers de leur culture et des traditions qui perdurent encore. Dans presque chaque village, on trouve  un musée ethnographique où la culture est exposée.
Plus tard, nous avons dépassé Budjak, qui est aussi le nom de la steppe. Le nom a été donné à cette région pendant la domination ottomane de la région (1484-1812) et vient du mot turc Bucak qui signifie "coin" ou "triangle". Ce mot réfère à la terre située entre Akkerman (aujourd'hui Bilhorod-Dnistrovs'kvi, Bender et Ismail. En hiver, les plaines autour de Budjak peuvent être blanches de neige tandis qu’en été, elles sont blanches de sel.
Nous avons fait un petit détour pour aller à Vulcanesti en passant par Ceadir Lunga. Cette ville est célèbre pour son élevage de chevaux d'une race russe, particulièrement adaptée pour des promenades en calèche. Une fois par an, au mois de mai, a lieu un festival d’équitation avec des courses de chevaux traditionnels.
Après Ceadir Lunga, nous sommes passés par Corten. C’était auparavant un riche village bulgare. Comme les Gagaouzes, les Bulgares sont arrivés dans ce qui s'appelait alors la Bessarabie au XVIIIe et au début du vingtième siècle pour fuir la persécution ottomane. Les Bulgares ont la réputation d’être travailleurs et ils ont maintenu leur tradition slave en Moldavie, par exemple en ce qui concerne la nourriture, l'habillement et la laine. Les Bulgares et les Gagaouzes vivent plutôt séparément les uns des autres.
Bien que le sud soit sec, le gouvernement a créé des lacs artificiels qui sont presque à sec en été. En outre, ces lacs sont très salés. L’un de ces lacs s’appelle Taraclia. Leonid m’a expliqué que l'eau est tellement salée que même en ajoutant beaucoup de sucre lors de la fabrication de compote, vous ne pourrez pas vous débarrasser du goût salé.
 
Nous avons commencé à rouler à l'hôtel Speranta à Vulcanesti. Une description ..
Depuis l'hôtel, nous avons roulé jusqu’en haut d’une tour de 22 mètres de haut. Ce monument a été érigé en souvenir de la bataille de Cahul en 1770  qui vit l'Empire russe vaincre l'Empire ottoman.
Au pied du monument, nous avons pris à gauche. Cette route croise le mur de Trajan que nous avons suivi jusqu'au coucher du soleil. Malgré les avertissements d'un autochtone nous mettant en garde contre la route trop boueuse, nous avons pris la route menant au mur de Trajan. Nous avons d'abord roulé autour d'un lac artificiel. Ici, vous devez traverser un petit pont. Nous sommes descendus de vélo car le pont était un peu trop étroit pour y rouler.
En roulant le long du lac, vous pouvez entendre le clapotis de l'eau sur le côté. Ce n'est pas un son commun dans un pays aussi enclavé que la Moldavie, surtout dans le sud sec. Un peu plus loin, nous avions dû partager la route avec des moutons et des chèvres, chose définitivement répandue en Moldavie. D’ici, vous avez une vue magnifique sur le lac.
Autour du poteau électrique, il faut tourner à gauche pour trouver la route menant au mur de Trajan. Ici, la différence de niveau entre le mur et le reste de la terre est clairement visible. Poursuite de la route sur le mur de Trajan, il n'était pas difficile d'imaginer le temps où les tribus de Mongolie se déplaçaient vers l'ouest. Certaines de ces tribus s'installèrent en Hongrie et dans l’ouest de la Roumanie. Elles cultivaient  du blé et développaient l’'élevage d'animaux, voilà pourquoi elles appréciaient les pâturages du sud de la Moldavie. Les Romains ont construit ce mur pour empêcher que ces tribus se déplacent plus au sud. Ils ne souhaitaient pas s'établir sur ces terres.
Après avoir dépassé une colline, la route est devenue boueuse, surtout que je suis une championne dans l’art de ramasser de la boue. En fait, c’était tellement boueux que nous avons dû nous arrêter plusieurs fois pour enlever la boue et l’argile des vélos.  Nous avons dépassé plusieurs collines et vallées. Au sommet de la colline, on a une vue panoramique. Il faisait déjà nuit quand nous avons repris la route principale du village Vadul lui Isaac, et  nous n'étions encore qu'à mi-chemin !
De là, il restait encore près de 25 km jusqu’à la voiture. Heureusement, la route était asphaltée, malheureusement avec beaucoup de bosses. Sous un ciel aux étoiles brillantes, nous avons atteint Vulcanesti , à environ 9h du soir.

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