Friday 30 November 2012

Is Vent d'Est acting like a horney teenager...

... when it comes to social media?
See the presentation: Social Media is a lot like... sex

That was one of the questions in a seminar of Friday 16 November about website development and internet marketing. This seminar is part of the CEED US Aid project to improve entrepreneurship in Moldova. The presenters of the day Nicolai Mihailiuc and Jack Delf provided some interesting information that could be immediately applied.

No outdoor opportunities in Moldova?
It was just a coincidence that I was invited for this workshop. During a cycle trip to Orhei Vechi I was stopped by a car with a tourist consultant and an owner of a tourist pension in Orhei Vechi. The tourist consultant told me he couldn’t find any organization for outdoor activities in Moldova, so I gave him the contacts of Leonid Rosca from Explore Moldova. I found his website when I was looking for cycling opportunities in Moldova. Later, Leonid Rosca was invited to join the US Aid project and he invited me to join this workshop on website development and internet marketing.

Vent d’Est and social media
Vent d'Est is already using a lot of (social) media. We have a website with an average of 20 to 30 visitors a day. Vent d'Est wants to improve the website though, but at the moment we are not able to change the structure. The CEED project however provides grants for improving the websites of NGÖ's and companies working in the tourism sector. So maybe the website of Vent d’Est will change soon. Considering facebook Vent d'Est has 1594 friends and regularly updates are posted. After this workshop Vent d’Est also decided to go on Twitter and Pinterest. All this allows Vent d'Est to keep you updated about the activities.

Where to find tourism info about Moldova?
Through the invitation I also go to see the website about Moldova Tourism: Moldova tourism. I was surprised I haven’t found that website before, especially as one of the topics of the seminar is the findability on google. There was however a good explanation for it, as the website just exists for one month. So finally I can recommend you a website with a nice over of what Moldova has to offer to tourists.

Useful tips and tricks
During the seminar I heard a lot of tips that I can immediately apply to my work. I also tried to apply them in writing this blog. One of them was: get a good quote that attracts the attention. Let’s see if this title made you interested in reading this article.
To come back to my title question: judge it yourself and check the website of Vent d’Est, Facebook, Twitter and Pinterest.


Est-ce aue Vent d'Est se comporte comme un adolescent coquin ...
... quand il est question de médias sociaux?


C'était l'une des questions posées lors d'un séminaire qui s’est déroulé le vendredi 16 novembre dernier, portant sur le développement de site internet et le e-marketing. Ce séminaire s'inscrit dans le cadre du projet de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) pour améliorer l'esprit d'entreprise en Moldavie (projet CEED–Competitiveness Enhancement and Enterprise Devlopment). Les présentateurs de la journée, Nicolai MIHAILIUC et Jack DELF nous ont fourni quelques informations intéressantes qui peuvent être mises en application immédiatement.

Pas de possibilités de plein air en Moldavie?
C'était par pure coïncidence que j'ai été invitée à cet atelier. Au cours d'une balade à vélo jusqu’à Orhei Vechi, j'ai été arrêtée par une voiture dont le conducteur s’est avéré être conseiller touristique et également propriétaire d'une pension touristique à Orhei Vechi. Ce conseilleur touristique m'ayant déclaré qu'il ne parvenait pas à trouver d’agence proposant des activités de plein air en Moldavie, je lui ai donné les coordonnées de Leonid ROSCA, le directeur d’Explore Moldavie. J'avais trouvé son site internet en cherchant des possibilités d’excursions à vélo en Moldavie. Plus tard, Leonid ROSCA a été invité à participer au projet USAID et m'a à son tour invité à prendre part à l’atelier sur le développement de site internet et le e-marketing.
Vent d'Est et les médias sociaux
Vent d'Est utilise déjà beaucoup de médias (sociaux). Nous avons un site internet avec une moyenne de 20 à 30 visiteurs par jour. Vent d'Est veut cependant améliorer ce site, mais pour le moment nous ne sommes pas en mesure d’en changer la structure. Le projet CEED propose néanmoins des subventions pour l'amélioration des sites internet des ONG et des entreprises travaillant dans le secteur du tourisme. Cela signifie que le site de Vent d'Est va peut-être bientôt changer. Via Facebook, Vent d'Est a 1594 amis et la page de l’association est quotidiennement actualisée. Après cet atelier, Vent d'Est a également décidé d'ouvrir un compte Twitter et Pinterest. Tout cela permet à Vent d'Est de vous tenir au courant de toute son actualité.
Où trouver des informations touristiques sur la Moldavie?
Grâce à cette invitation, j’ai pu découvrir le site du tourisme en Moldavie:  Moldova tourism. J'ai été surprise car je n’avais jamais trouvé ce site auparavant, d'autant plus que l'un des thèmes de ce séminaire est le référencement sur Google. Il y avait cependant une bonne explication à cela : en effet, le site n’existe que depuis un mois. Donc je peux enfin vous recommander un site internet répertoriant ce que la Moldavie a de mieux à offrir aux touristes.
Trucs et astuces
Au cours du séminaire, j'ai entendu beaucoup de choses que je peux immédiatement appliquer à mon travail. J'ai aussi essayé de les appliquer dans la rédaction de ce blog. Parmi elles: obtenir une bonne citation que attire l'attention. Voyons voir si ce tire vous a incité à lire cet article.
Pour en revenir à ma question initiale: jugez vous-même et consultez le site de Vent d'Est, sa page Facebook ainsi que ses comptes Twitter et Pinterest!





Thursday 22 November 2012

Honey from Codrii for you!

Honey pots for you - Picture of Florence Trouillet
Pots de miel pour vous
Honey from Codru forest - Picture of Florence Trouillet
Ruches de la reserve naturelle Codrii, dans la forêt Codru
But don’t put it in your tea…
Rather eat it besides it, as the honey will lose lots of its taste and nutritional value when putting it in the tea. - Tip from the Codrii Natural Reserve beekeeper
 
Honey for you, a ceiling for Vent d’Est
Beekeeping is a popular hobby in Moldova. It didn’t happen just one time that I was offered some homemade ‘miere de albine’. This sounds maybe like a very special type of honey, but it just means bee honey.
Also in Horodiste there is a honey maker. Unfortunately it is too difficult for now to sell his honey, as it is expensive to get the right pots. That’s the reason why Vent d’Est now sells honey from the Codru forest. We met the beekeeper at Moldoexpo and last Thursday we went there for a visit.



Map Chisinau - Lozova
Plan Chisinau- Lozova
Image of Codru forest
Wild cats in Codru forest
Chats sauvages de la forêt Codru

 
Image of the visitor's centre in Lozova
 
 
Honey from the largest scientific forest in Moldova
38 kms northeast of Chisinau in the village of Lozova you can find the visitor’s centre of Codru forest. The Codru forest is the largest scientific reserve in Moldova. The forest is divided in three 'functional zones'. The strictly protected zone and the collision zone are not allowed to visit, unless you are a special researcher. Only the transition zone of 12.300 hectares is allowed for economic activities. Within this area you can find for example monastery Capriana.
The beekeeper and his wife guided us through the museum and told us about the animals and plants you can find in the forest, but also some interesting facts about the animals. Did you know for example that you can guess the age of a red deer by the branches of the antler?
We were not coming for the forest and the animals however, but to taste and to buy different types of honey that we would then sell in France: acacia, acacia and flowers and lime. They all have different tastes, but are all delicious. Do you also want to get this honey? Vent d'Est can supply the cities of Brussels, Lyon, Paris, Nice and all the cities of the Rhone valley located between Nice and Lyon. With the money collected thanks to the honey operation Vent d’Est will finance the construction of the ceilings of the eco-pension of Horodiste. By selling one honey jar, Vent d'Est will finance 1 square meter of ceiling. If you want more information about how to get the honey or about Vent d'Est in general check:
http://www.ventdest.org/en/news/134-vent-dest-launches-the-operation-q1-honey-jar-1ms-of-ceilingq


Miel de Codrii pour vous!

Mais ne l’ajoutez pas directement dans votre thé ...

Savourez le plutôt à coté, car le miel perd en effet beaucoup de son goût et de sa valeur nutritive lorsqu'il est mis dans le thé chaud. - Astuce donnée par l’apiculteur de la réserve Codrii

Du miel pour vous, un plafond pour Vent d'Est

 
L'apiculture est un passe-temps populaire en Moldavie. Je n’ai pas voyagé une seule fois sans que l’on me propose du « miere de albine ». Cela sonne peut-être comme un type très spécial de miel, mais en fait cela signifie simplement « miel d'abeille ».

Même Horodiste comporte parmi ses habitants un apiculteur. Malheureusement, il est trop difficile pour le moment de vendre son miel car cet apiculteur n’a pas de pot à vendre et ces derniers sont assez onéreux. C'est la raison pour laquelle Vent d'Est vend du miel provenant de la forêt Codru. Nous avons rencontré l'apiculteur à Moldexpo et jeudi dernier, nous sommes allés sur place lui rendre visite.

 
La plus grande forêt scientifique de Moldavie
38 km au nord-est de Chisinau, dans le village de Lozova, vous pouvez trouver le centre d’informations de la forêt Codru. La forêt Codru est la plus grande réserve naturelle et scientifique de Moldavie. La forêt est divisée en trois «zones fonctionnelles». Il est impossible pour les visiteurs de pénétrer dans la zone strictement protégée et dans la zone de collision , ces deux zones ne sont accessibles qu’aux chercheurs et au personnel de la réserve. Seule la zone de transition de 12.300 hectares peut héberger des activités économiques. Dans cette zone, vous pouvez par exemple trouver le monastère de Capriana.

L’apiculteur et sa femme nous ont guidé à travers le musée du centre et nous ont parlé de la faune et de la flore que l’on peut rencontrer dans la forêt, mais également de quelques faits intéressants sur les animaux. Saviez-vous par exemple que l’on peut deviner l'âge d'un cerf par le nombre et la taille de ses bois?
 
Toutefois, nous n’étions pas venus pour la forêt et les animaux mais pour goûter et acheter différents types de miel afin d’ensuite les vendre en France: miel d’acacia, miel d’acacia et fleurs et enfin miel de tilleul. Ils ont tous des goûts différents mais tous sont savoureux. Voulez-vous vous aussi obtenir ce miel? Vent d'Est peut livrer les villes de Bruxelles, Lyon, Paris, Nice et toutes les villes de la vallée du Rhône situées entre Nice et Lyon. Avec l’argent récolté grâce à la vente de ce miel, Vent d'Est pourra financer la construction des plafonds de l’éco-pension d’Horodiste. En vendant 1 pot de miel, nous pourrons financer un 1m² de plafond !
 
Si vous souhaitez plus d'informations sur la façon de se procurer du miel ou sur Vent d'Est en général, n’hésitez pas à consulter les liens suivants:
 



Let me introduce you to: Natalia - French and Romanian teacher in Chisinau

Natalia Zaharia
Traduction ci-dessous

Natalia is probably the person I have most spoken to in Romanian language, as she is my Romanian teacher. Besides being my teacher Romanian she also guided me efficiently through the hospital for my health check which is needed to obtain a visa. She lives together with her husband and two children in an apartment in Chisinau.

Talking about music she told me her husband plays pan flute and she showed me a movie that was recorded in Horodiste and a movie on You Tube that her husband has made. In the background you can hear some traditional popular Moldovan music.


http://youtu.be/lrZFuTY-KXw


More about Natalia:


Crochet work of Natalia - ouvrage de maille de Natalia
Name: Natalia Zaharia
Marital Status: Married with 2 children
Date of birth: 19 September 1980
Place of birth: Petresti, Ungheni region
Place of living and work: Chisinau
Profession: French (and Romanian) teacher

Hobbies: crochet
Favorite food: fried potatoes with fish
Favorite music: calm music, French, Russian and Moldovan popular music (see the movies above)
Favorite sports: nothing
Favorite movie: melodramatic movies, for example ‘Key to Happiness’. 

I don’t like: hypocrisy, cowardice, betrayal
I like: spending time with my family

My idol: not one person, I'm trying to take the best of all the good things I discover in people. 
My dream: healthy family

Favorite place in Moldova: parental home in Petresti, Ungheni
I like about Moldova: the picturesque places like Saharna, Orhei Vechi, Capriana and the castle of Soroca.
I don’t like about Moldova: I don't want to think about the negative things as I am an optimistic person.

My advice to people who want to visit Moldova: 
Don’t hesitate to discover this little country, rich in picturesque places and hospitable inhabitants.



"Laissez-moi vous présenter: Natalia - professeur de français et de roumain à Chisinau

Natalia est probablement la personne à qui j'ai le plus parlé en roumain car c'est elle qui m'enseigne cette langue. En plus d'être mon professeur de roumain, elle m'a également accompagnée, avec beaucoup d'efficacité, à l'hôpital pour les contrôles médicaux nécessaires à l'obtention du visa. Elle vit avec son mari et ses deux enfants dans un appartement à Chisinau.
En parlant de musique, elle m'a révélé que son mari joue de la flûte de pan et m'a montré un film enregistré à Horodiste et un film sur YouTube réalisé par son mari. Dans le fond, on peut entendre un peu de musique traditionnelle populaire moldave.

http://youtu.be/lrZFuTY-KXw

Pour en savoir plus sur Natalia:

Nom: Natalia Zaharia
État civil: Mariée, 2 enfants
Date de naissance: 19 septembre 1980
Lieu de naissance: Petresti, région d’Ungheni
Lieu de résidence et de travail: Chisinau
Profession: professeur de français (et de roumain)

Loisirs: crochet
Plat préféré: pommes de terre frites avec du poisson
Musique préférée: la musique calme, la musique populaire française, russe et moldave (voir les films ci-dessus)
Sports préférés: aucun
Film préféré: les mélodrames comme par exemple « The Key of Happiness ».

Je n'aime pas: l'hypocrisie, la lâcheté, la trahison
J'aime: passer du temps avec ma famille
Mon idole: pas d’idole particulière, je tente de prendre le meilleur de ce que je découvre chez les gens.
Mon rêve: que ma famille soit en bonne santé

Endroit préféré en Moldavie: la maison de mes parents à Petresti, Ungheni
Ce que j’aime à propos de la Moldavie: les lieux pittoresques comme Saharna, Orhei Vechi, Capriana et le château de Soroca.
Ce que je n'aime pas à propos de la Moldavie: je n’ai pas envie de penser au choses négatives car je suis quelqu’un d’optimiste.

Mon conseil à ceux qui veulent visiter la Moldavie:
N'hésitez pas à découvrir ce petit pays, riche en sites pittoresques et aux habitants accueillants.




Monday 19 November 2012

What's up in the south?

Traduction en français ci-dessous

I am more than two months in Moldova, but I haven’t seen the south of Moldova yet. All I knew from the south was what I have read in books and on the internet and some stories of my Russian teacher who is from Gagauzia, an autonomous region in the South. It made me interested to see this place.

My plan was to go first to Comrat and then take the so-called wine-route to Vulcanesti. This would lead me through the Budjak Steppe. Then I wanted to go back to the north by taking the road along the Lower Prut national reserve to go back to Chisinau by Hincesti.

What most impressed me was the great hospitality of the people. I had a sleeping mat and bag with me so I wouldn't need ‘to bother’ the people too much, but I was not 'allowed' to use it. I also told them I had enough food, but they were firmly telling me that I could keep that food for the other day. They even gave me all kinds of presents: fruits, compote, sweets, etcetera, and more than once I was told that I was part of the family.

Also along the road I encountered some unexpected hospitality. When I was taking a stop in Vulcanesti I was offered some ‘typical Gagauzian’ bread. It was bread filled with marmelade and mac (poppy) which I have seen all over Moldova, but delicious. This bread will for sure remember me to Gagauzian hospitality.

Cycling in the south was a real pleasure. The hills are slightly less frequent and intense than they can be in other parts of Moldova. I saw several other bikers and not on mountain bikes, but on bikes without gears. The landscape offers wine fields, steppe, forests and lakes. Along the road I saw many raptors, woodpeckers and other for me unidentifiable, birds. I passed many villages with colorful houses, decorated fences and donkeys in the garden or sheep, goats, cows and geese; horses in front of a carriage and even behind them. Besides you can find an ethnographic museum or winery in almost every village in the South.

donkey - âne
The first day I went from Chisinau to Comrat, the capital of Gagauzia. The road to Comrat is hilly, but getting closer to Comrat, hills are less frequent and less intense. The roads are in fairly good to very good condition. I reached Comrat, the capital of Gagauz, around 16.30. As it was getting dark already I looked for a place to sleep. The city was covered in smoke as many people were burning a fire. I asked a woman who was sweeping the pavement if I could sleep there for one night. She welcomed me warmly and after a shower I was invited for a dinner with stuffed cabbage leaves and stuffed sweet pepper, smintana (sour cream) a glass of homemade wine and a cup of tea with sweets as desert. Despite my bad Russian and Romanian skills we were able to talk a little. They told me they were Gagauz. The mother of 90 was able to speak Romanian, as the region was part of Romania. Her daughter of 60 couldn’t speak Romanian. Although she receives a pension, she is still working as postman.

Hosts in Comrat – hôtes à Comrat
The second day I cycled further along the Wine Road, as the road between Comrat and Vulcanesti is also known. It is also the area of the Budjak Steppe with big dry plains.. At around 16.30 I arrived in Slobozia Mare, at the edge of Natural Reserve Prutul de Jos (Lower Prut). Again I asked a lady sweeping the pavement if I could stay a night at their house, which was no problem. She lives with her husband. Their children are living in Italy. They too are retired, but the man is still working. He told me he earned only 100 euro a month. Still, they were very hospitable and I didn’t have a chance to refuse their meals. As in Comrat, I was offered a glass of homemade wine. I also saw the typical carpets on the floor on the wall. The tradition of carpet making seems to disappear however, as there are not a lot of people anymore who are making them.

Close to Slobozia Mare – Près de Slobozia Mare

Handmade carpets on the wall –Tapis faits main sur le mur
Day 3 I cycled to the north again, with natural reserve prutul de Jos on my left, covered in fog. Still I got to see a pretty glimpse of it. Here you cycle from one village to the other up to Cahul. Cahul is the biggest city of the region and known as a resort town as this area is rich of natural springs. Since a year they opened a bread museum. Unfortunately I only read that when I was home. I continued my way north to end up in Leova. In the guidebooks I read you can find parts of the Trajan's wall here, but I didn’t took the time to find out where it was.

In Leova I again found a nice place to sleep with a retired, but still working couple. They too had children living outside Moldova, in Italy and Russia and one living near Chisinau.

Prutul de Jos in the fog – Prutul de Jos dans la brume
A glimpse of Prutul de Jos – un apercu de Prutul de Jos
Day 4 I cycled back to Chisinau. Overall, I cycled around 100 kms a day on the main roads. Therefore, I just got to see a glimpse of what the South has to offer, but I would like to come back.


Back to Chisinau – Retour à Chisinau


Qu'est-ce qui se passe dans le sud?
Cela fait plus de deux mois que je suis en Moldavie et je n'avais toujours pas vu le sud du pays. Tout ce que je savais du Sud était ce que j'avais lu dans les livres et sur Internet, et quelques histoires racontées par mon professeur de russe qui vient de Gagaouzie, une région autonome du Sud. J’avais donc envie de voir cet endroit.
Mon plan était d'aller d'abord à Comrat et ensuite de prendre la soi-disant route du vin vers Vulcanesti. Cet itinéraire m’amènerait à traverser la steppe Budjak. Ensuite, je voulais revenir vers le nord en prenant la route qui longe la réserve nationale Prutul de Jos afin de rentrer à Chisinau par Hincesti.
C’est la grande hospitalité de sgens qui m’a le plus impressionné. J'avais pris un sac de couchage et un matelas avec moi de façon à ne pas trop «déranger» les personnes qui m’hébergeraient, mais je n'ai pas été «autorisée» à les utiliser. Je leur ai également dit que j'avais assez de nourriture, ce à quoi on me répondait fermement que je pouvais garder ces provisions pour un autre jour. Ils m'ont même donné toutes sortes de cadeaux: fruits, compote, bonbons etc, et plus d'une fois on m'a dit que je faisais partie de la famille.
Même le long de la route, j'ai rencontré une hospitalité inattendue. Alors que je faisais un arrêt à Vulcanesti, je me suis vu offrir du pain traditionnel «gagaouze». Il était fourré à la confiture et au pavot, un type de pain que j'ai rencontré dans toute la Moldavie, mais délicieux. Pour moi, ce pain me rappellera dorénavant l’hospitalité gagaouze.
Rouler à vélo dans le sud a été un réel plaisir. Les collines sont un peu moins fréquentes et difficiles que dans d’autres régions moldaves. J'ai croisé plusieurs autres cyclistes, non sur des vélos tout terrain mais sur des vélos sans vitesses. Le paysage se compose là-bas de domaines viticoles, de steppes, de forêts et de lacs. Sur la route, j'ai vu de nombreux rapaces, piverts et autres oiseaux impossibles à identifier. Je suis passée devant de nombreux villages aux maisons colorées, aux clôtures décorées et avec des ânes, des moutons, des chèvres, des vaches ou des oies dans le jardin, et des chevaux à l'avant de charrettes et même derrière. Par ailleurs, vous pouvez trouver un musée ethnographique ou une entreprise vinicole dans presque tous les villages du Sud.
Le premier jour, j’ai roulé de Chisinau à Comrat, capitale de la Gagaouzie. La route de Comrat est vallonnée mais en se rapprochant de Comrat, les collines sont moins fréquentes et moins difficiles. Les routes sont en bon état, voire très bon. Je suis arrivée à Comrat vers 16h30. Comme il faisait déjà nuit, j'ai cherché un endroit où dormir. La ville était couverte de fumée dûe au fait que les habitants faisaient du feu chez eux. J'ai demandé à une femme qui balayait le trottoir si je pouvais dormir chez elle cette nuit-là. Elle m'a accueillie chaleureusement et après une douche, j'ai été invitée à un dîner constitué de feuilles de chou farcies et de poivrons farcis, servis avec de la smintana (crème fraîche), un verre de vin maison et enfin une tasse de thé accompagnée de bonbons pour le dessert. Malgré mon mauvais russe et mon mauvais roumain, nous avons pu parler un peu. La mère et sa fille m'ont dit qu'elles étaient gagaouzes. La mère, âgée de 90 ans, était capable de parler roumain, étant donné que la région avait un jour fait partie de la Roumanie. Sa fille de 60 ans ne pouvait quant à elle parler roumain. Bien qu’elle reçoive une pension, elle travaille toujours comme factrice.
Le deuxième jour, j'ai dépassé la route des vins car la route entre Comrat et Vulcanesti est également connue. C’est également la région de la steppe Budjak avec de grandes plaines sèches. Aux alentours de 16h30, je suis arrivée à Slobozia Mare, au bord de la réserve naturelle Prutul de Jos (Prut Inférieur). Encore une fois,  j'ai demandé à une dame balayant le trottoir si je pouvais passer la nuit dans sa maison et cela n’a posé aucun problème. Cette femme vit seule avec son mari, leurs enfants vivent en Italie. Eux aussi sont à la retraite, mais l'homme travaille encore. Il m'a dit ne gagner que 100 euros par mois. Pourtant, ils étaient très accueillants et je n'ai pas eu la possibilité de refuser leurs repas. Comme à Comrat, on m'a offert un verre de vin maison. J'ai aussi vu les tapis typiques sur le sol et sur les murs. La tradition de fabrication de tapis semble disparaître car il n'y a plus beaucoup de gens qui les fabriquent aujourd’hui.
Le troisième jour, je me suis dirigée vers le nord à nouveau, avec la réserve naturelle Prutul de Jos à ma gauche, cachée par le brouillard. J’ai quand même pu en avoir un bel aperçu. Dans cette partie, vous roulez d’un village à un autre jusqu’à Cahul, qui est la plus grande ville de la région et connue comme un lieu de villégiature car cette zone est riche en sources naturelles. Un musée du pain a été ouvert il y a un an . Malheureusement, je ne l’ai appris qu’à mon retour à Chisinau. J'ai continué ma route vers le nord pour finir à Leova. Selon les guides que j’ai lus, vous pouvez y trouver des restes du mur de Trajan, mais je n'ai pas pris le temps de découvrir où exactement.
A Leova, j'ai de nouveau trouvé un bon endroit où passer la nuit, chez un couple de retraités, mais travaillant encore. Eux aussi avaient des enfants vivant en dehors de la Moldavie, en Italie et en Russie, et un habitant près de Chisinau.
Le jour suivant, j’ai roulé vers Chisinau. Dans l'ensemble, j'ai pédalé environ 100 kilomètres par jour sur les routes principales. Par conséquent, j’ai eu un aperçu de ce que le Sud a à offrir, mais je voudrais y retourner.



 

Monday 12 November 2012

Cycling in good company

Usually I cycle alone, but I thought others might be interested in cycling as well. Therefore I posted an invitation on facebook to make a cycle tour organized by exploring-moldova (It is just a coincidence that this website has almost the same name as my blog:)
The people from exploring moldova organize cycling, hiking, canoing, teambuilding trainings and other outdoor activities, mainly in Moldova, but also in Romania and the Ukraine. They provide the equipment and can design a tour according to your personal preferences. Leonid, the initiator started to organize such tours when he noticed there existed a demand for these kind of activities, especially among foreigners.


Mud, clay and stars
As there was one other sporty volunteer interested to cycle we chose for a tour of about 60 kms that started at the edge of Codru forest, 24 kms out of Chisinau. It would lead us through the forest, agricultural fields and villages to an ostrich farm, which is actually a small zoo as well.

The start was soft... as I almost immediately fell down in the mud. Some parts of the road were actually so muddy that the mud (or clay) got stuck between the wheels and the mudguard, so we had to remove the mudguards.

removing the mudguards
Enlevant les garde-boue
Going up and down, partly biking, partly walking we reached an ancient settlement or fortress (this is still unclear) of the 4th century B.C. It had a clear defense ditch in a circle with a diameter of about 300 meters. Now the area is covered with a dense forest. We saw various places where archeologists have been digging and there were still many pieces of ancient pottery.

wannabe guards in the ditch of the ancient settlement
Gardes en devenir dans le fossé de l’ancienne colonie


wannabe archelogists with pieces of ancient pottery
Pseudo archéologues avec des morceaux de poteries anciennes 
We continued our tour, a lot of faster now. Not only because we were more confident in cycling, but also because the road was mostly downhill.

Picture by Leonid - Exploring Moldova
Photo de Leonid – Exploring Moldova

At the end of the day we reached the ostrich farm. There were not only ostriches, but also lots of other special birds, goats, sheep and horses. The impressive ostrich eggs we left at the farm. I am not fond of eggs anyway and if you want a boiled ostrich egg you will need a lot of patience. It takes about 3 hours to boil them. Unfortunately I didn't take picture of this beautiful place.

Austriches in Bardar - www.worldpix.com
Autruches à Bardar

In the dark, under a sky full of stars, we cycled back to the car. We already made plans for other tours, for example caving in the cave of surprises or climbing along the Nistru border... so exploring moldova to be continued.

See also the nice impression of the tour by Erika: http://gintalatinachisinau.wordpress.com/2012/11/


D'habitude, je fais du vélo seule mais cette fois, je me suis dit que d'autres pourraient aussi être intéressés par une excursion à vélo. Par conséquent, j'ai posté une invitation sur Facebook pour réaliser une balade à vélo organisée par exploring-moldova (le fait que ce site ait presque le même nom que mon blog est juste une coïncidence !)

Les gens de exploring-moldova organisent des circuits vélo, des randonnées, des balades en kanoë, des formations de cohésion d’équipe (« teambuilding ») et d’autres activités en plein air, la plupart du temps en Moldavie mais également en Roumanie et en Ukraine. Ils fournissent l'équipement et peuvent concevoir une visite en fonction de vos préférences personnelles. Leonid, à l’origine du projet, a commencé à organiser ces circuits après avoir remarqué qu'il existait une demande pour ce genre d'activités, en particulier parmi les étrangers.

Boue, argile et étoiles

Comme il y avait une autre volontaire sportive intéressée par le vélo, nous avons opté pour une excursion d’environ 60 kilomètres qui a commencé à la lisière de la forêt Codru, 24 kilomètres à l'ouest de Chisinau. Cet itinéraire nous conduirait à travers forêts, terres agricoles et villages, jusqu’à une ferme d'autruches, qui est en fait également un petit zoo.

Le début était doux ... étant donné que je suis presque immédiatement tombée dans la boue ! Certaines parties de la route étaient en fait tellement boueuses que la boue (ou l’argile) est restée coinceé entre les roues et le garde-boue, que nous avons donc dû enlever.

En montant et descendant, en partie à vélo, en partie à pied, nous sommes parvenues à une ancienne colonie ou forteresse (ce n'est pas encore clair) du 4ème siècle avant JC.  Il  y avait un fossé de défense situé dans un cercle d’environ 300 mètres de diamètre. Maintenant, la zone est recouverte par une forêt dense. Nous avons vu différents endroits où des archéologues ont creusé et il y avait encore de nombreux morceaux de poteries anciennes.

Nous avons continué notre visite, beaucoup plus rapidement maintenant. Non seulement parce que nous étions plus à l'aise à vélo, mais aussi parce que la route descendait.

A la fin de la journée, nous sommes arrivées à la ferme d'autruches. Il n'y avait pas seulement des autruches mais également beaucoup d'autres oiseaux spéciaux, des chèvres, des moutons et des chevaux. Les œufs d'autruche sont impressionnants. Nous sommes ensuite parties de la ferme. Je ne suis pas friande des oeufs de toute façon et si vous voulez préparer un œuf à la coque en utilisant un oeuf d'autruche, vous aurez besoin de beaucoup de patience : il faut en effet environ 3 heures pour les faire bouillir. Malheureusement je n'ai pas pu prendre des photos de ce bel endroit.

Dans le noir, sous un ciel plein d'étoiles, nous avons pédalé vers la voiture. Nous avions déjà prévu de faire d'autres circuits, par exemple un peu de spéléologie dans la « grotte des surprises » ou de l’escalade le long de la frontière Nistru ... donc l’exploration de la Moldavie ne fait que commencer !

Voir aussi le compte-rendu de l’excursion par Erika:
http://gintalatinachisinau.wordpress.com/2012/11/





Tuesday 6 November 2012

The secret of borş

One of my favorite lunch dishes is soup, especially borş. In the canteens where I take my lunch this soup is almost always served. But also outside the canteen I tasted this soup several times, for example in Horodiste and during my training in the Ukraine.

But what makes borş different from any other vegetable soup?
I asked it to someone who told me it is soup made from beets, but I was not satisfied with this answer as I also had borş without beets. Therefore I asked it also to the students I give English conversation classes to, and they referred to some kind of sour ingredient: Tărâța? Unfortunately there English vocabulary didn't include that word. So, time for some research on the internet, starting with Wikipedia.

What's in the name?
The first thing I found is that the soup doesn’t originate from Moldova, but from the Ukraine (as the Varenyky). Still it is very popular in Moldova and many other Eastern and Central European countries.
It often has beets as the main ingredient and the soup has a cold and warm variant, both with beets as its mean ingredient, but it is prepared in different ways.
In Romania however borş is the name for any soup with a special sour flavor, usually prepared with: borş! Borş is another name for tărâța, bran in English). There are many ways of preparing this borş: a time consuming but probably delicious recipe from a Romanian grandmother or more simple ones using packs of borş powder. I choose for the last option. I also choose to make it with beets as did is indeed the most common ingredient, as potatoes, carrots and dill. See the recipe below.

Easy borş

Borş with borş

Ingredients
2 spoons of oil
3 onions
3 beets,
peeled and cut in large chunks
3 medium-sized carrots, peeled and cut in large chunks
3 potatoes, peeled and cut in large chuncks
¼ of white cabbage, shopped or grated
1.5 liter boullion
2 desert spoons of bran/ or borş of a pack

pepper
salt

dill

Preperation
Fry the onions shortly in the oil.
Add the beets, carrots and potatoes and fry shortly as well
Add the boullion and the bran and let it simmer until the vegetables are almost done
Add the cabage and cook another 15 minutes
Add pepper, salt and pepper

In Moldovan style, serve it with:
Smintana (sour cream) and rye bread

Alternatives
You can get the sour taste as well by adding lemon juice instead of bran.

Poftă bună!

Other recipes:
This is a recipe of a peacecorps volunteer who is at least as fond of the soup as I am. He got it from his host family. However, this recipe is without bors.
A recipe from a Romanian grandmother


L’un de mes plats préférés pour le déjeuner est la soupe, et surtout le « borş » (borsch). Dans les cantines où je déjeune, cette soupe est presque toujours au menu. J’ai également goûté cette soupe à plusieurs reprises en dehors de la cantine, par exemple à Horodiste où pendant ma formation en Ukraine.

Mais qu’est-ce qui rend le borsch si différent des autres soupes à base de légumes?
J’ai posé la question à quelqu’un qui m'a alors répondu que c’est une soupe à base de betteraves, mais je n'ai pas été satisfaite par cette réponse car j’avais déjà mangé des borsch sans betteraves. C'est pourquoi j’ai aussi demandé aux étudiants à qui je donne des cours de conversation en anglais : ces derniers ont quant à eux fait référence à un certain type d'ingrédient acide, connu sous le nom de « tărâța » ? Malheureusement, impossible de trouver une traduction anglaise de ce mot. Il était donc temps de mener quelques recherches sur Internet, en commençant par Wikipedia.
 
Que veut dire ce mot ?
La première chose que j'ai découvert est que cette soupe n’est pas originaire de Moldavie mais d’Ukraine (comme les « varenykys »). Néanmoins, c’est un plat très populaire en Moldavie et dans beaucoup d'autres pays d’Europe de l'Est et d'Europe centrale.
Les betteraves constituent souvent l’ingrédient principal du borsch et la soupe a une variante froide et une variante chaude, les deux toujours à base de betteraves mais avec une préparation différente.
En Roumanie toutefois, le terme « borş » désigne toute soupe aigre, généralement préparée avec: du « borş »! « Borş » est un autre nom pour « tărâța », son de blé en français. Il y a plusieurs façons de préparer ce borsch, que ce soit en suivant une très longue mais probablement délicieuse recette de grand-mère roumaine ou en achetant un paquet de borsch en poudre comme on peut le faire en République de Moldavie. J’ai opté pour la dernière option. J'ai également choisi de le cuisiner avec des betteraves, comme c’est en effet l'ingrédient de base, ainsi qu’avec des pommes de terre, des carottes et de l'aneth. Voir la recette ci-dessous.

Borsh avec borş

Ingrédients
2 cuillères à soupe d'huile
3 oignons
3 betteraves, pelées et coupées en gros morceaux
3 carottes moyennes, pelées et coupées en gros morceaux
3 pommes de terre, épluchées et coupées en gros morceaux
¼ de chou blanc, émincé ou râpé
1,5 litre de bouillon
2 cuillères à café de son de blé ou borş d'un paquet
Poivre
Sel
Aneth


Préparation
Faire brièvement revenir les oignons dans l'huile.
Ajouter les betteraves, les carottes et les pommes de terre et les faire frire peu de temps.
Ajouter le bouillon et le son et laisser mijoter jusqu'à ce que les légumes soient presque cuits.
Ajouter le chou et cuire encore 15 minutes.
Saler, poivrer.
 
Pour suivre la tradition moldave, servir le borsch avec
De la smintana (crème aigre) et du pain de seigle.

Alternatives
Vous pouvez également obtenir un goût amer en ajoutant du jus de citron à la place du son.
 
C'est une recette d'un Peace Corps qui est aussi accro à cette soupe que moi. Cette recette lui vient de sa famille d’accueil. Toutefois, cette recette est sans borş.
Une recette de grand-mère roumaine





Friday 2 November 2012

Guiding in Chisinau

Last Saturday I was asked to pick up some volunteers from France from the train Station. They are students from Lyon and they will work for one week in Horodiste to help building the ecopension.

Could they ask a poorer guide to show them around in Chisinau?
First, I am not used to take the bus in Chisinau: I even had to check my tourist map to see how to go to the train station. There is a trolleybus going to the trainstation, but I took a minibus as this is a lot faster...
....if you know where and how to stop the minibus. As minibuses don't have fixed stops you have to flag them down if you want to get in and you ask the driver to stop if you want to get out. I didn't know where to stop exactly and I couldn't see the road that well as my view was blocked by a fellow passenger. I stepped out a little too early so I had to walk some 15 minutes. Nevertheless I was far in time to pick up the students.
Another reason why I am not such a great guide is that I haven’t done a lot of sightseeing yet. I prefer to see the museums in winter, as I do watching an opera (apparently they are of very good quality and it only costs around 50 Lei (3 to 4 euro)). Also I don't know the various prominent buildings in Chisinau.

trolley buses... little slower but a lot easier than the minibuses
Les trolleybus... un peu plus lents mais bien plus simples à prendre que les minibus!
However, the volunteers needed to take the bus from 15.00 to Horodiste so we only had time for a quick walk down Stefan cel Mare street and this is the street I know best of all the streets in Chisinau. The street is named after this national hero. He was prince of Moldavia between 1457 and 1504 and he is known for his resistance against the Ottomon empire. All over the country he is honored with statues. Furthermore he features on all banknotes in Moldova.
Walking along Stefan cel Mare street we first took a coffee in one of the bars. In Chisinau there are many places where you can find a good cup of coffee for a small price. Then we strolled down Stefan cel Mare starting at the souvenir bazaar, an outdoor market with art from all over the country. Furthermore we went to the Piața Centrala, the central market where you can find all the things you can think of. Of course we didn't miss the Central parc with the Arc de Triumph and the Cathedral and Stefan cel Mare park...

Statue of Stefan cel Mare
Statue de Stefan cel Mare

 

 
 
 
Lunch at Tik-Tak
Déjeuner à Tik-Tak
 
 
 

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 


 
Then it was already time for a lunch. So we went to one of the good and cheap canteens Tik-Tak. I would liked to have showed them one of the many parks here in Chisinau, but I am happy they will see more of Moldova then just the capital.

Hosting the volunteers was a good reason for me to look up some information about the city. Here are some known and less known, interesting and less interesting facts about my temporary home town.

Did you know that Chisinau...
  • is the capital of Moldova:)
  • is also called Kishinev (in Russian)
  • is located in the middle of Moldova along the river Bic, an affluent of the Nistru river
  • is also the commercial and industrial centre of the country
  • has around 725.000 inhabitants
  • is also known as: green city (because of the many parks and trees), white city (because of the many buildings made from white limestone) and as small Rome (because of its location on 7 hills)

Here some random links if you want to know more about Chisinau:
General info
Official website of the city
http://www.chisinau.md/ (only in Russian and Moldavian)


Guide à Chisinau
Samedi dernier, j’ai eu comme mission d’aller chercher quelques volontaires venant de France à la gare de Chisinau. Ces jeunes Français sont des étudiants de Lyon et vont travailler pendant une semaine à Horodiste pour aider à la construction de l’éco-pension.
Auraient-ils pu trouver pire guide que moi pour leur faire découvrir la ville?
D'abord, je n'ai pas l'habitude de prendre le bus à Chisinau: j'ai même dû vérifier ma carte pour savoir comment me rendre à la gare. Il y a un trolleybus qui passe par la gare mais j'ai pris un minibus car c’est beaucoup plus rapide ...
.... si vous savez où et comment arrêter le minibus. Comme ces minibus n'ont pas d’arrêts définis, vous devez leur faire un signe pour monter à bord et demander au chauffeur de vous arrêter lorsque vous voulez sortir. Je ne savais pas exactement où m'arrêter et je ne pouvais pas bien voir la route car ma vision était obstruée par un autre passager. Je suis sortie un peu trop tôt et j'ai dû marcher environ 15 minutes. Cependant j'étais suffisamment en avance pour aller chercher les étudiants.
Une autre raison pour laquelle je ne suis pas un guide en or, c'est que je n'ai pas fait beaucoup de visites pour le moment. Je préfère visiter les musées ou aller à l’opéra en hiver (apparemment les opéras sont de très bonne qualité et un billet coûte seulement environ 50 lei (de 3 à 4 euros)). De plus, je ne connais pas tous les monuments importants à Chisinau.
Comme les volontaires français devaient prendre le bus de 15:00 en direction d’Horodiste, nous avons seulement eu le temps de nous promener le long du boulevard Stefan cel Mare : c’est d’ailleurs la rue que je connais le mieux à Chisinau. La rue porte le nom du  héros national, Stefan cel Mare donc (Etienne le Grand en français). C’était le prince de la Moldavie de 1457 à  1504 et il est célébré en Roumanie et en Moldavie pour sa résistance contre l'empire Ottomon. Partout dans le pays, il est à l'honneur avec des statues. En outre, il figure sur tous les billets de banque moldaves.
Nous avons d’abord pris un café dans l'un des bars du boulevard. A Chisinau, il y a beaucoup d'endroits où vous pouvez prendre un bon café à petit prix. Puis nous avons poursuivi notre balade sur Stefan cel Mare en passant par le marché aux souvenirs, un marché en plein air avec des objets d’artisanat traditionnel moldave. Nous sommes aussi allés à la Piaţa Centrala, le marché central où vous pouvez trouver tout ce que vous voulez. Bien sûr, nous n’avons pas oublié le parc central avec l'Arc de Triomphe et la Cathédrale ainsi que le parc Stefan Cel Mare...
Et voilà qu’il était déjà l’heure de déjeuner ! Nous sommes allés à l'une des cantines Tik-Tak, bonnes et peu chères. J'aurais aimé avoir le temps de leur montrer l'un des autres nombreux parcs de Chisinau mais je suis quand même heureuse qu'ils voient autre chose de la Moldavie que la capitale.
Accueillir ces volontaires m’a donné une bonne raison de rechercher des informations sur la ville. Voici quelques faits connus et moins connus, intéressants et moins intéressants au sujet de ma ville de résidence temporaire.
Saviez-vous que ... la ville de Chisinau
·         est la capitale de la Moldavie :)
·         est aussi appelé Kishinev (en russe)
·         est située au centre de la Moldavie le long de la rivière Bic, un affluent de la rivière Nistru
·         est aussi le centre commercial et industriel du pays
·         compte environ 725.000 habitants
·         est également connue comme: la ville verte (à cause de ses nombreux parcs et arbres), la ville blanche (en raison des nombreux bâtiments fabriqués avec du calcaire blanc) et la petite Rome (en raison de son emplacement sur 7 collines)

Voici quelques liens divers si vous voulez en savoir plus sur Chisinau:

informations générales
site officiel de la vill
http://www.chisinau.md/ (seulement en russe et en roumain/moldave)