Monday 19 November 2012

What's up in the south?

Traduction en français ci-dessous

I am more than two months in Moldova, but I haven’t seen the south of Moldova yet. All I knew from the south was what I have read in books and on the internet and some stories of my Russian teacher who is from Gagauzia, an autonomous region in the South. It made me interested to see this place.

My plan was to go first to Comrat and then take the so-called wine-route to Vulcanesti. This would lead me through the Budjak Steppe. Then I wanted to go back to the north by taking the road along the Lower Prut national reserve to go back to Chisinau by Hincesti.

What most impressed me was the great hospitality of the people. I had a sleeping mat and bag with me so I wouldn't need ‘to bother’ the people too much, but I was not 'allowed' to use it. I also told them I had enough food, but they were firmly telling me that I could keep that food for the other day. They even gave me all kinds of presents: fruits, compote, sweets, etcetera, and more than once I was told that I was part of the family.

Also along the road I encountered some unexpected hospitality. When I was taking a stop in Vulcanesti I was offered some ‘typical Gagauzian’ bread. It was bread filled with marmelade and mac (poppy) which I have seen all over Moldova, but delicious. This bread will for sure remember me to Gagauzian hospitality.

Cycling in the south was a real pleasure. The hills are slightly less frequent and intense than they can be in other parts of Moldova. I saw several other bikers and not on mountain bikes, but on bikes without gears. The landscape offers wine fields, steppe, forests and lakes. Along the road I saw many raptors, woodpeckers and other for me unidentifiable, birds. I passed many villages with colorful houses, decorated fences and donkeys in the garden or sheep, goats, cows and geese; horses in front of a carriage and even behind them. Besides you can find an ethnographic museum or winery in almost every village in the South.

donkey - âne
The first day I went from Chisinau to Comrat, the capital of Gagauzia. The road to Comrat is hilly, but getting closer to Comrat, hills are less frequent and less intense. The roads are in fairly good to very good condition. I reached Comrat, the capital of Gagauz, around 16.30. As it was getting dark already I looked for a place to sleep. The city was covered in smoke as many people were burning a fire. I asked a woman who was sweeping the pavement if I could sleep there for one night. She welcomed me warmly and after a shower I was invited for a dinner with stuffed cabbage leaves and stuffed sweet pepper, smintana (sour cream) a glass of homemade wine and a cup of tea with sweets as desert. Despite my bad Russian and Romanian skills we were able to talk a little. They told me they were Gagauz. The mother of 90 was able to speak Romanian, as the region was part of Romania. Her daughter of 60 couldn’t speak Romanian. Although she receives a pension, she is still working as postman.

Hosts in Comrat – hôtes à Comrat
The second day I cycled further along the Wine Road, as the road between Comrat and Vulcanesti is also known. It is also the area of the Budjak Steppe with big dry plains.. At around 16.30 I arrived in Slobozia Mare, at the edge of Natural Reserve Prutul de Jos (Lower Prut). Again I asked a lady sweeping the pavement if I could stay a night at their house, which was no problem. She lives with her husband. Their children are living in Italy. They too are retired, but the man is still working. He told me he earned only 100 euro a month. Still, they were very hospitable and I didn’t have a chance to refuse their meals. As in Comrat, I was offered a glass of homemade wine. I also saw the typical carpets on the floor on the wall. The tradition of carpet making seems to disappear however, as there are not a lot of people anymore who are making them.

Close to Slobozia Mare – Près de Slobozia Mare

Handmade carpets on the wall –Tapis faits main sur le mur
Day 3 I cycled to the north again, with natural reserve prutul de Jos on my left, covered in fog. Still I got to see a pretty glimpse of it. Here you cycle from one village to the other up to Cahul. Cahul is the biggest city of the region and known as a resort town as this area is rich of natural springs. Since a year they opened a bread museum. Unfortunately I only read that when I was home. I continued my way north to end up in Leova. In the guidebooks I read you can find parts of the Trajan's wall here, but I didn’t took the time to find out where it was.

In Leova I again found a nice place to sleep with a retired, but still working couple. They too had children living outside Moldova, in Italy and Russia and one living near Chisinau.

Prutul de Jos in the fog – Prutul de Jos dans la brume
A glimpse of Prutul de Jos – un apercu de Prutul de Jos
Day 4 I cycled back to Chisinau. Overall, I cycled around 100 kms a day on the main roads. Therefore, I just got to see a glimpse of what the South has to offer, but I would like to come back.


Back to Chisinau – Retour à Chisinau


Qu'est-ce qui se passe dans le sud?
Cela fait plus de deux mois que je suis en Moldavie et je n'avais toujours pas vu le sud du pays. Tout ce que je savais du Sud était ce que j'avais lu dans les livres et sur Internet, et quelques histoires racontées par mon professeur de russe qui vient de Gagaouzie, une région autonome du Sud. J’avais donc envie de voir cet endroit.
Mon plan était d'aller d'abord à Comrat et ensuite de prendre la soi-disant route du vin vers Vulcanesti. Cet itinéraire m’amènerait à traverser la steppe Budjak. Ensuite, je voulais revenir vers le nord en prenant la route qui longe la réserve nationale Prutul de Jos afin de rentrer à Chisinau par Hincesti.
C’est la grande hospitalité de sgens qui m’a le plus impressionné. J'avais pris un sac de couchage et un matelas avec moi de façon à ne pas trop «déranger» les personnes qui m’hébergeraient, mais je n'ai pas été «autorisée» à les utiliser. Je leur ai également dit que j'avais assez de nourriture, ce à quoi on me répondait fermement que je pouvais garder ces provisions pour un autre jour. Ils m'ont même donné toutes sortes de cadeaux: fruits, compote, bonbons etc, et plus d'une fois on m'a dit que je faisais partie de la famille.
Même le long de la route, j'ai rencontré une hospitalité inattendue. Alors que je faisais un arrêt à Vulcanesti, je me suis vu offrir du pain traditionnel «gagaouze». Il était fourré à la confiture et au pavot, un type de pain que j'ai rencontré dans toute la Moldavie, mais délicieux. Pour moi, ce pain me rappellera dorénavant l’hospitalité gagaouze.
Rouler à vélo dans le sud a été un réel plaisir. Les collines sont un peu moins fréquentes et difficiles que dans d’autres régions moldaves. J'ai croisé plusieurs autres cyclistes, non sur des vélos tout terrain mais sur des vélos sans vitesses. Le paysage se compose là-bas de domaines viticoles, de steppes, de forêts et de lacs. Sur la route, j'ai vu de nombreux rapaces, piverts et autres oiseaux impossibles à identifier. Je suis passée devant de nombreux villages aux maisons colorées, aux clôtures décorées et avec des ânes, des moutons, des chèvres, des vaches ou des oies dans le jardin, et des chevaux à l'avant de charrettes et même derrière. Par ailleurs, vous pouvez trouver un musée ethnographique ou une entreprise vinicole dans presque tous les villages du Sud.
Le premier jour, j’ai roulé de Chisinau à Comrat, capitale de la Gagaouzie. La route de Comrat est vallonnée mais en se rapprochant de Comrat, les collines sont moins fréquentes et moins difficiles. Les routes sont en bon état, voire très bon. Je suis arrivée à Comrat vers 16h30. Comme il faisait déjà nuit, j'ai cherché un endroit où dormir. La ville était couverte de fumée dûe au fait que les habitants faisaient du feu chez eux. J'ai demandé à une femme qui balayait le trottoir si je pouvais dormir chez elle cette nuit-là. Elle m'a accueillie chaleureusement et après une douche, j'ai été invitée à un dîner constitué de feuilles de chou farcies et de poivrons farcis, servis avec de la smintana (crème fraîche), un verre de vin maison et enfin une tasse de thé accompagnée de bonbons pour le dessert. Malgré mon mauvais russe et mon mauvais roumain, nous avons pu parler un peu. La mère et sa fille m'ont dit qu'elles étaient gagaouzes. La mère, âgée de 90 ans, était capable de parler roumain, étant donné que la région avait un jour fait partie de la Roumanie. Sa fille de 60 ans ne pouvait quant à elle parler roumain. Bien qu’elle reçoive une pension, elle travaille toujours comme factrice.
Le deuxième jour, j'ai dépassé la route des vins car la route entre Comrat et Vulcanesti est également connue. C’est également la région de la steppe Budjak avec de grandes plaines sèches. Aux alentours de 16h30, je suis arrivée à Slobozia Mare, au bord de la réserve naturelle Prutul de Jos (Prut Inférieur). Encore une fois,  j'ai demandé à une dame balayant le trottoir si je pouvais passer la nuit dans sa maison et cela n’a posé aucun problème. Cette femme vit seule avec son mari, leurs enfants vivent en Italie. Eux aussi sont à la retraite, mais l'homme travaille encore. Il m'a dit ne gagner que 100 euros par mois. Pourtant, ils étaient très accueillants et je n'ai pas eu la possibilité de refuser leurs repas. Comme à Comrat, on m'a offert un verre de vin maison. J'ai aussi vu les tapis typiques sur le sol et sur les murs. La tradition de fabrication de tapis semble disparaître car il n'y a plus beaucoup de gens qui les fabriquent aujourd’hui.
Le troisième jour, je me suis dirigée vers le nord à nouveau, avec la réserve naturelle Prutul de Jos à ma gauche, cachée par le brouillard. J’ai quand même pu en avoir un bel aperçu. Dans cette partie, vous roulez d’un village à un autre jusqu’à Cahul, qui est la plus grande ville de la région et connue comme un lieu de villégiature car cette zone est riche en sources naturelles. Un musée du pain a été ouvert il y a un an . Malheureusement, je ne l’ai appris qu’à mon retour à Chisinau. J'ai continué ma route vers le nord pour finir à Leova. Selon les guides que j’ai lus, vous pouvez y trouver des restes du mur de Trajan, mais je n'ai pas pris le temps de découvrir où exactement.
A Leova, j'ai de nouveau trouvé un bon endroit où passer la nuit, chez un couple de retraités, mais travaillant encore. Eux aussi avaient des enfants vivant en dehors de la Moldavie, en Italie et en Russie, et un habitant près de Chisinau.
Le jour suivant, j’ai roulé vers Chisinau. Dans l'ensemble, j'ai pédalé environ 100 kilomètres par jour sur les routes principales. Par conséquent, j’ai eu un aperçu de ce que le Sud a à offrir, mais je voudrais y retourner.



 

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