Saturday 22 December 2012

White Winter Walks

Covered in white - toute vêtue de blanc!
Last weekend I assisted Explore Moldova at the final two trips in order to describe some routes for the website of Moldova Holiday. As there was a thick layer of snow, we didn’t take our bicycles this time. 

Friday walks in the South

Friday we did two walks. Walking in the South of Moldova is interesting for many reasons: the Gagauzian and Bulgarian culture, historical remnants like the Trajan’s Wall and a sometimes surprising landscape like the remarkable bulbous hills and the natural reserve Prutul de Jos (Lower Prut). There are not many tourists visiting this area. The few people we met were curious about what we were doing there.

The first walk started in Colibasi with the aim to see an ancient military defense structure located on a ridge of a quite rough landscape with various hills and valleys.

We took the street just behind Market 717 to the left. At the end of the street the path continues as a sand road. The road winds its way between the hills and then goes uphill to the right. On the left we saw the stables of a sheep farm, guarded by some big, but good-mooded dogs. We asked the herder about the hill Frunzari. Although he knew the name he thought it refers to the area behind the hill, until the irrigation canal. He told us to continue the road and look for some buildings on the right side.

Stables of a sheep farm (left), herder with dogs (centre) and a small hill on the ridge (right)
Ecuries d’un élevage de moutons (à gauche), éleveur et ses chiens (au centre) et une petite colline sur la crête (à droite)
In fact the construction we were looking for was on the hill just behind the sheep farm. The current elevation on the hill is about 1 to 2 meter, is diamond shaped and stretches for about 80 meters. Probably the elevation used to be higher in the past. This military defense structure was built at a strategic point as you have a wide view over the area. As the sheepherder told us to look for some buildings on the right we went one hill further, passing a damn on the left, used to collect the water coming from uphill. On the left we saw a man-made hill with an irrigation canal behind it. In the distance, on the right side we saw some buildings which are also part of the irrigation system. As the size of the hill didn’t correspond with the information on the map this hill couldn’t be … It must have been the hill before. So we went back and from this side the diamond shaped elevation became apparent. Also, on the ridge there were 4 more hills which seem to be part of the defense system as well.

Walking through Prutul de Jos
Herder in Prutul de Jos
éleveur à Prutus de Jos
The second walk that day was in Prutul de Jos, a natural reserve known especially for the many bird and plant species living there. In autumn, winter and spring the area is often covered in fog which gives it a mystical atmosphere.

The administration centre of Prutul de Jos is located in Slobozia Mare and is even indicated with a sign. The administration should have been open, but it wasn’t. Nevertheless we went into Prutul de Jos, crossing the railway and going to the left. There was a squared pond with a flat bottom boat resembling canoe on the right. Indeed canoeing seems to be a nice activity in this area as it consists of various waterways and a big lake (Lake Beleu). We walked until crossing a main path. Left you’ll see a railway crossing, right you go further into Prutul de Jos. We walked on a stroke of land that crosses the lake. In dry periods, like now you’ll be able to cross the lake on foot to reach Romania. However, seasonal floods and the water level of the Danube and Prut River changes the water level of the main lake (Lake Beleu). A herder told us that in 2010 for example, the water level at the place we walked was around 10 meters.

Walking in this area you can observe various bird and plant species and the lake creates a pretty scenery.
Canoe on Lake Beleu
Canoe sur le lac Beleu

Saturday along River Raut
The hike of Saturday started in Domulgeni, a village 93 km north of Chisinau. It took us along the river Raut through three villages. The four of us enjoyed the wild scenery and the houses made by traditional building techniques, typical for the area. Many of these traditional houses were empty and provided a good opportunity for a stop. We were even invited in one of the houses.
On the move
en mouvement
 

Typical house built in the riverbanks of River Raut
Maison typique construite dans les berges de la rivière Raut

The first part we walked along the river. We saw a group of people fishing together, some of them were making holes in the ice, while others downstream were catching the fish in nets. 

Then we made a shortcut, over a ridge to go to Rogojeni and Tira. In both villages there were many traditional houses. These houses are built into the river banks which provide good isolation to keep them warm during the winter and cool during the summer.

On the way back we walked over the ridge, which provided a different perspective of the area. From here we realized how systematic the fishermen were catching the fish. The holes were made at regular intervals. Upstream there are people poking and in the holes and beating on the ice, while downstream some people were catching the fish in nets.  

In the snow it was difficult to find the right track, so we took a rough road, but before dark we made it back to the car.
Winter Wonder Land
Hiver, Pays des Merveilles


 White Winter Walks

Le week-end dernier, j'ai aidé Explore Moldova dans leurs deux derniers voyages afin de décrire certains circuits figurant sur le site de Moldova Holiday. Comme il y avait une épaisse couche de neige, nous n'avons pas pris nos vélos cette fois-ci.

Randonnées du vendredi dans le Sud

Vendredi, nous avons fait deux randonnées. Marcher dans le sud de la Moldavie se révèle intéressant pour plusieurs raisons: les cultures gagaouze et bulgare, les vestiges historiques comme le mur de Trajan et des paysages parfois surprenants, comme les étonnantes collines bulbeuses et la réserve naturelle Prutul de Jos (Prut Inférieur). Il n'y a pas beaucoup de touristes visitant la région. Les rares personnes que nous avons rencontrées étaient d’ailleurs curieuses de savoir ce que nous faisions là.

La première marche a débuté à Colibasi dans le but d’apercevoir une structure de défense militaire antique située sur une crête d'un paysage très accidenté, avec de nombreuses collines et vallées.

Nous avons pris la rue située juste derrière le marché 717, à gauche. Au bout de la rue, le sentier devient une route de sable. La route serpente entre les collines, puis remonte vers la droite. Sur la gauche, nous avons vu les écuries d'une ferme de moutons, gardés par de gros mais sympathiques chiens. Nous avons demandé des renseignements à l'éleveur à propos de la colline Frunzari. Bien qu'il connaisse le nom, il pensait qu’il faisait allusion à la zone située derrière la colline, jusqu'au canal d'irrigation. Il nous a dit de continuer sur la route et de chercher quelques bâtiments érigés à droite de la route.

En fait, la construction que nous cherchions se trouvait sur la colline, juste derrière la bergerie. L'élévation actuelle sur la colline est d'environ 1 à 2 mètres, en forme de losange et d’une étendue d’environ 80 mètres. L'élévation était sans doute plus haute dans le passé. Cette structure de défense militaire a été bâtie à un point stratégique d’où l’on a une vue panoramique sur la région. Comme le berger nous avait conseillé de chercher des bâtiments sur la droite, nous sommes allés vers la colline suivante, en passant un pont à gauche, pont servant à recueillir l'eau provenant d’en haut. Sur la gauche, nous avons vu une colline artificielle avec un canal d'irrigation derrière elle. Au loin, sur le côté droit, nous avons aperçu certains bâtiments qui font également partie du système d'irrigation. Comme la taille de la colline ne correspondait pas aux informations indiquées sur la carte, cette colline ne pouvait pas être la bonne... Ce devait être la colline précédente. Par conséquent, nous sommes retournés en arrière et de ce point-là, l'élévation en forme de diamant nous est apparue. En outre, sur la crête il y avait quatre autres collines qui semblaient elles aussi appartenir au même système de défense.

La deuxième randonnée de la journée a eu lieu à Prutul de Jos, une réserve naturelle connue en particulier pour les nombreux oiseaux et espèces végétales qui y vivent. En automne, en hiver et au printemps, le domaine est souvent recouvert par un brouillard qui lui donne une atmosphère mystique.

Le centre d'administration de Prutul de Jos est situé à Slobozia Mare et est même indiqué par un signe. L'administration aurait dû être ouverte, or ce n’était pas le cas. Néanmoins, nous avons pénétré dans Prutul de Jos en traversant la voie ferrée et en tournant à gauche. Il y avait un étang de forme carrée avec un bateau à fond plat, semblable à un canoë, à droite. En effet, le canoë semble être une activité agréable dans cette réserve car elle est composée de plusieurs voies navigables et d’un grand lac (le lac Beleu). Nous avons marché jusqu'au croisement avec le chemin principal. À gauche se trouvait un passage à niveau, à droite un chemin menant plus loin dans Prutul de Jos Nous avons marché sur un chemin de terre traversant le lac. Pendant les périodes sèches, comme maintenant, il est possible de traverser le lac à pied pour rejoindre la Roumanie. Cependant, les inondations saisonnières et le niveau des eaux du Danube et de la rivière Prut modifient le niveau de l’eau du lac principal (Lac Beleu). Un éleveur nous a dit qu'en 2010, par exemple, le niveau de l’eau à l'endroit où nous marchions était d'environ 10 mètres.

En marchant dans cette zone, vous pouvez observer diverses espèces d’oiseaux et de plantes tandis que le lac crée un joli paysage.


Samedi le long du fleuve Raut

La randonnée du samedi a débuté à Domulgeni, un village situé à 93 km au nord de Chisinau. Il nous a fallu traverser trois villages le long de la rivière Raut. Nous avons tous les quatre apprécié le paysage sauvage et les maisons construites avec des techniques traditionnelles, typiques de la région. Beaucoup de ces maisons traditionnelles étaient vides et ont fourni une bonne occasion pour un arrêt. Nous avons même été invités dans l'une d’entre elles.

Durant la première partie de notre excursion, nous avons marché le long de la rivière. Nous avons vu un groupe de gens qui pêchaient ensemble, certains d'entre eux en faisant des trous dans la glace tandis que d'autres en aval avaient capturé des poissons dans leurs filets.

Puis nous avons fait un raccourci en passant sur une crête afin d'aller à Rogojeni et Tira. Dans les deux villages, il y avait de nombreuses maisons traditionnelles. Ces maisons sont construites sur les berges des rivières qui fournissent une bonne isolation afin de garder la chaleur à l’intérieur pendant l'hiver et la fraîcheur durant l'été.

Sur le chemin du retour, nous avons marché sur la crête donnant un point de vue différent de la région. De là, nous avons réalisé à quel point la technique de pêche des autochtones était systématique. Les trous avaient été placés à intervalles réguliers. En amont, des gens piquaient dans les trous et donnaient des coups sur la glace, tandis qu’en aval certaines personnes assuraient la capture du poisson dans les filets.

Dans la neige, il était difficile de trouver la bonne voie, nous avons donc pris une mauvaise route, mais avant la nuit nous avions retrouvé la voiture


 


 

Monday 17 December 2012

In the traces of the Trajan’s Wall

Last Friday we went to the South of Moldova to describe a second cycle track. This cycle track went along the Trajan’s wall. The “Trajan’s wall” is the name for several linear earthen fortifications found across Eastern Europe, Romania, Ukraine and also in Moldova. The remnants in Moldova consist of earthen walls and palisades. It is "the happy faith of this old piece of military architecture" that the road now can be used as a cycling road. 

This travel was also made as part of the CEED project and this route will soon be posted on the website of Moldova Holiday. This time we had a voice recorder, so no need to take notes with frozen fingers. Below follows a summary of this journey.
Sunrise
lever de soleil
Thumbs up for cyclists
At around 7 AM we left Chisinau to go for a 180 kilometers ride to Vulcanesti, a city in Southern Moldova. Unless we went south, the temperature was still below 0.
The road from Chisinau to Vulcanesti, via Cimislia and Comrat, is also known as the wine route. Going through the villages and towns with the bicycles on top of the car we got a lot of smiles and thumbs up.
On the road between Cimislia and Comrat we entered Gagauzian territory which you can easily tell by the flag posts. Gagauzia is an autonomous state within Moldova and consists of three larger cities: Comrat, Ceadir Lunga and Vulcanesti. Gagauzians descend from Turkish people, but in contrast to other Turks, they have a Christian Orthodox religion. Gagauzians are known to be proud of their culture and traditions which are still well remained. In almost every village there is an ethnographic museum where the culture is exposed.
Later we passed Budjak, which is also the name of the steppe. The name was given to this area during the Ottoman domination of the area (1484-1812) and derives from the Turkish word Bucak, meaning “corner” or “triangle”. It refers to the land between Akkerman (now Bilhorod –Dnistrovs’kvi, Bender and Ismail. In winter the plains around Budjak may be white from snow, in summer they are white from the salt.
We made a little detour to go to Vulcanesti to pass Ceadir Lunga. This city is famous for its horse farm with a Russian breed, especially suited for carriage rides. Once a year, in the month of May there is a horse festival with traditional horse races
After Ceadir Lunga we’ll went through Corten. This used to be a wealthy Bulgarian village. Like Gagauzians, Bulgarians arrived in what was then called Bessarabia in the eighteenth and early nineteenth seeking refuge from Ottoman persecution. Bulgarians are known to be hard working and in Moldova they have well maintained their Slavic tradition in for example food, dress and wool. Bulgarians and Gagauzians live rather separate from each other.
Although the South is dry the government has created some artificial lakes which are almost dry in summer. Moreover these lakes are very salty. One such a lake is Taraclia. Leonid explained that the water is that salty that even by adding a lot of sugar for making compote, you won’t get rid of the salty taste.

We started cycling from hotel Speranta in Vulcanesti. A decription..
From the hotel we went uphill until a 22 meter high tower. This monument is remembering the Battle of Cahul of 1770 in which the Russian empire defeated the Ottoman Empire.


22 meters
At the monument we took went left. This road intersects with the Trajan’s wall which we followed until sunset, despite the warnings of a local that the road is too muddy. We first went around an artificial lake. Here you need to cross a small bridge. We took the bikes in our hands as the bridge was so narrow that we didn't dare to cycle over it.
Cycling along the lake you can hear the lapping of water against the side. This is not a common sound in land-locked Moldova, especially in the dry South. A little further we needed to share the road with sheep and goats, definitely not uncommon in Moldova. Here you have a beautiful view over the lake. 

Artificial lake
Around the electricity post you go left to end up at the road on the Trajan’s wall. Here the difference in level between the Wall and the rest of the land is clearly visible. Continuing the road on the Trajan’s wall it was not difficult to imagine the times when tribes from Mongolia were moving westwards. Some of these tribes settled in Hungary and Western Romania. They used to grow wheat and raise animals, so they liked the pastures in the South of Moldova. The Romans build the wall to prevent those tribes moving further southwards. They were not interested to settle on the pastures.
After passing a hill the road becomes muddier, especially I was a champion in collecting mud. Actually it was so muddy that we needed to stop several times to free the bike from mud and clay. We passed several hills and valleys. On top of the hill there is a panoramic view. It was already dark when we hit the main road of the village Vadul Lui Isaac and we were only half way.




Teabreak
pause thé!
Sunset
coucher de soleil
From there it was still around 25 km back to the car. Fortunately this was an asphalted road, unfortunately with a lot of bumps. Under a sky of bright shining stars we reached Vulcanesti around 9 PM.


Sur les traces du mur de Trajan

Vendredi dernier, nous sommes allés dans le sud de la Moldavie pour décrire un deuxième circuit. Ce circuit longe le mur de Trajan. Le «Mur de Trajan" est le nom de plusieurs fortifications en terre trouvées en Europe orientale, en Roumanie, en Ukraine et  également en Moldavie. Les restes retrouvés en Moldavie se composent de murs de terre et de palissades.

Cette fois, nous avions pris un magnétophone, donc pas besoin de prendre des notes avec nos doigts gelés. Ci-dessous, un résumé de ce voyage.

Bravo aux cyclistes
Vers 7 heures, nous avons quitté Chisinau pour aller réaliser un circuit à 180 km de Vulcanesti,  ville du sud de la Moldavie. Bien que nous nous dirigions vers le sud, la température était encore en dessous de 0.
La route de Chisinau à Vulcanesti, via Cimislia et Comrat, est également connue comme la route des vins. En traversant les villes et les villages avec les vélos calés sur le toit de la voiture, nous avons reçu beaucoup de sourires et de pouces levés vers le haut.
Sur la route entre Cimislia et Comrat, nous avons pénétré dans le territoire gagaouze, ce que vous pouvez facilement deviner grâce aux drapeaux et panneaux environnants. La Gagaouzie est un état autonome au sein de la Moldavie et se compose de trois grandes villes: Comrat, Ceadir Lunga et Vulcanesti. Les Gagaouzes descendent du peuple turc mais contrairement à d'autres peuples d’origine turque, ils sont chrétiens orthodoxes. Les Gagaouzes sont connus pour être fiers de leur culture et des traditions qui perdurent encore. Dans presque chaque village, on trouve  un musée ethnographique où la culture est exposée.
Plus tard, nous avons dépassé Budjak, qui est aussi le nom de la steppe. Le nom a été donné à cette région pendant la domination ottomane de la région (1484-1812) et vient du mot turc Bucak qui signifie "coin" ou "triangle". Ce mot réfère à la terre située entre Akkerman (aujourd'hui Bilhorod-Dnistrovs'kvi, Bender et Ismail. En hiver, les plaines autour de Budjak peuvent être blanches de neige tandis qu’en été, elles sont blanches de sel.
Nous avons fait un petit détour pour aller à Vulcanesti en passant par Ceadir Lunga. Cette ville est célèbre pour son élevage de chevaux d'une race russe, particulièrement adaptée pour des promenades en calèche. Une fois par an, au mois de mai, a lieu un festival d’équitation avec des courses de chevaux traditionnels.
Après Ceadir Lunga, nous sommes passés par Corten. C’était auparavant un riche village bulgare. Comme les Gagaouzes, les Bulgares sont arrivés dans ce qui s'appelait alors la Bessarabie au XVIIIe et au début du vingtième siècle pour fuir la persécution ottomane. Les Bulgares ont la réputation d’être travailleurs et ils ont maintenu leur tradition slave en Moldavie, par exemple en ce qui concerne la nourriture, l'habillement et la laine. Les Bulgares et les Gagaouzes vivent plutôt séparément les uns des autres.
Bien que le sud soit sec, le gouvernement a créé des lacs artificiels qui sont presque à sec en été. En outre, ces lacs sont très salés. L’un de ces lacs s’appelle Taraclia. Leonid m’a expliqué que l'eau est tellement salée que même en ajoutant beaucoup de sucre lors de la fabrication de compote, vous ne pourrez pas vous débarrasser du goût salé.
 
Nous avons commencé à rouler à l'hôtel Speranta à Vulcanesti. Une description ..
Depuis l'hôtel, nous avons roulé jusqu’en haut d’une tour de 22 mètres de haut. Ce monument a été érigé en souvenir de la bataille de Cahul en 1770  qui vit l'Empire russe vaincre l'Empire ottoman.
Au pied du monument, nous avons pris à gauche. Cette route croise le mur de Trajan que nous avons suivi jusqu'au coucher du soleil. Malgré les avertissements d'un autochtone nous mettant en garde contre la route trop boueuse, nous avons pris la route menant au mur de Trajan. Nous avons d'abord roulé autour d'un lac artificiel. Ici, vous devez traverser un petit pont. Nous sommes descendus de vélo car le pont était un peu trop étroit pour y rouler.
En roulant le long du lac, vous pouvez entendre le clapotis de l'eau sur le côté. Ce n'est pas un son commun dans un pays aussi enclavé que la Moldavie, surtout dans le sud sec. Un peu plus loin, nous avions dû partager la route avec des moutons et des chèvres, chose définitivement répandue en Moldavie. D’ici, vous avez une vue magnifique sur le lac.
Autour du poteau électrique, il faut tourner à gauche pour trouver la route menant au mur de Trajan. Ici, la différence de niveau entre le mur et le reste de la terre est clairement visible. Poursuite de la route sur le mur de Trajan, il n'était pas difficile d'imaginer le temps où les tribus de Mongolie se déplaçaient vers l'ouest. Certaines de ces tribus s'installèrent en Hongrie et dans l’ouest de la Roumanie. Elles cultivaient  du blé et développaient l’'élevage d'animaux, voilà pourquoi elles appréciaient les pâturages du sud de la Moldavie. Les Romains ont construit ce mur pour empêcher que ces tribus se déplacent plus au sud. Ils ne souhaitaient pas s'établir sur ces terres.
Après avoir dépassé une colline, la route est devenue boueuse, surtout que je suis une championne dans l’art de ramasser de la boue. En fait, c’était tellement boueux que nous avons dû nous arrêter plusieurs fois pour enlever la boue et l’argile des vélos.  Nous avons dépassé plusieurs collines et vallées. Au sommet de la colline, on a une vue panoramique. Il faisait déjà nuit quand nous avons repris la route principale du village Vadul lui Isaac, et  nous n'étions encore qu'à mi-chemin !
De là, il restait encore près de 25 km jusqu’à la voiture. Heureusement, la route était asphaltée, malheureusement avec beaucoup de bosses. Sous un ciel aux étoiles brillantes, nous avons atteint Vulcanesti , à environ 9h du soir.

Wednesday 12 December 2012

The first described cycling tours...

... made for tourists in Moldova are coming soon

Tour North of Vadul Rascov
Tour au nord de Vadul Rascov
Vadul Rascov in Moldova
Vadul Rascov en Moldavie
One of my tasks at Vent d’Est is to describe cycling tours around Moldova, especially around Horodiste, but also in the rest of Moldova. Now it so happened that there exist a project of US Aid to promote entrepreneurship in Moldova, also in the field of tourism. On behalf of this project Leonid Rosca was asked to make descriptions of seven cycling, walking and kayaking tours in Moldova by January 2013. I have the luck to assist him in this task. 

Last Sunday we described the first tour, starting in Vadul Rascov, a 3 hours drive from Chisinau. The ambitious plan was to describe two tours, one North of Vadul Rascov and one South of this village. As we only came back at the car by 7 PM from the Northern route, we decided to leave the Southern Route for another day. 

After a big bowl of muesli, condensed milk and hot water we were ready to go.
The tour first went through three villages. Cycling through the Moldovan villages is still not borrowing me with the bright colours of many houses and churces, animals guarding the houses, decorations fences, etcetera. 

The road continued passing a village called Bursuc (“Badger”) and a forest with at least three natural springs. One spring is so strong that the ground is wet here all year long. Just before Japca village there is a field with various trolls and rocks on a hill. Leonid asked: “Shall we go up to have a nice view of Japca Convent?” After I answered: “What you want!” we steered our bicycles left to enter the field. On the top of one of the trolls there was indeed a nice view. Unfortunately it was not possible to enter the Japca convent from the backyard. Instead we took a steep decent back to the main road. 

The Japca convent is an interesting place. It is one of the two monasteries which were never closed under Soviet Rule. The convent consists of a cemetery, garden and a church with bell tower, but the oldest part are the cells built in the rocks at backside of the convent. They are still in use as I saw a nun coming out of one the doors. At Japca Convent it was already 1 PM and we were not even half way this first tour, but time for a lunch break.

We continued the road along the river. A passerby made us attentive that there is a cave of a couple 100 meters long in the rocks next to us: to be explored another day. Where the road bends left, going uphill, started the way back. Now the Dniester River was on our left hand. We went a little off the road to make a picture from the edge of the hill to have a good panorama.

The road continued, passing Japca village and Salcia village to end up at a canyon. Again Leonid asked: “Shall we go left, following the creek through the canyon?” “What you want!” was my unknowing answer. So left we went. The path started as a comfortable cycling road along a small river that made a nice rippling sound. The road was comfortable until we reached some small waterfalls. Here the adventure started and I was sad that I didn’t have a machete. We had to cross the river so many times over some slippery rocks that I lost count of it. Struggling through the branches, accompanied by the sound of barking dogs while the daylight quickly faded we made our way through the canyon. 

Even in the dark Leonid didn’t lose his enthusiasm and showed me an old watermill, a monument for the victims of the Second World War and the different names of the little stream we had followed.

At 19.00 clock we reached the car and at 23.00 o'clock we were back home. Yes, hard work, but cu placere! 


Overall it was a varied tour, with forests, picturesque villages, fields with knolls and rocks, the interesting Japca convent, cave and canyons and beautiful scenery along the River Dniester. The fully described tour will be posted on the website of http://www.moldovaholiday.travel/

Find the cow
On the boarder of Dniester River


Colourful villages
Chimney or chess piece
on top of the spring
Japca Convent fenced from the back
Japca Convent
water sources at Japca Convent
Rocks with a cave



Shooting Panaroma Dniester River





Waterfall in the Canyon


Spots in the dark on the other side
of Dniester River
Happy struggling


Le premier circuit cycliste conçu

pour les touristes en Moldavie
 
L’une de mes tâches à Vent d'Est est de décrire des circuits cyclistes dans toute la Moldavie, en particulier autour Horodiste mais aussi dans le reste du pays. Or il s’avère qu’il existe un projet de l'US Aid dont le but est de promouvoir l'entrepreneuriat en Moldavie, également dans le domaine du tourisme. Au nom de ce projet, Leonid Rosca a été invité à faire des descriptions de sept circuits cyclistes, de randonnée ou en canöe kayak en Moldavie en janvier 2013. J'ai la chance de l'aider dans cette tâche.
Dimanche dernier, nous avons décrit le premier tour, à partir de Vadul Rascov, à 3 heures de route de Chisinau. Notre but –ambitieux-  était de décrire deux tours, l'un au nord de Vadul Rascov et l’autre au sud de ce village. Comme nous ne sommes retournés à la voiture qu’à 19 heures par la route du nord, nous avons décidé de reporter le circuit du sud à un autre jour.

Après un grand bol de muesli, de lait concentré et d’eau chaude, nous étions prêts à partir.

Le circuit passe d’abord par trois villages. Je ne me lasse toujours pas de rouler à travers les villages moldaves avec les couleurs vives, les animaux gardant les maisons, les décorations, etc. A Chisinau, le gris domine la plupart des bâtiments alors que ce sont les couleurs qui dominent dans les villages.

La route continue en passant un village appelé Bursuc («Badger») et une forêt avec au moins trois sources naturelles. L’une des sources est si puissante que le sol est ici humide tout au long de l'année. Juste avant le village de Japca, il y a un champ avec des buttes et des roches sur une colline. Leonid a demandé: "Est-ce qu’on monte pour avoir une belle vue du couvent de Japca?" Après avoir répondu: «Comme tu veux !", nous avons guidé nos vélos vers la gauche pour pénétrer dans le champ. De l'une des buttes, il y avait en effet une belle vue. Malheureusement, il n'a pas été possible d'entrer au couvent de Japca en passant par l’arrière-cour. Au lieu de cela, nous avons pris un chemin en pente  raide pour retourner sur la route principale.

Le couvent de Japca est un endroit intéressant. Il est l'un des deux monastères qui n'ont jamais été fermés durant l’ère soviétique. Le couvent est constitué d'un cimetière, d’un jardin et d’une église dotée d’un clocher, mais la partie la plus ancienne est composée par les cellules construites dans les rochers derrière le couvent. Ces cellules servent encore car j'ai vu une religieuse sortir de l’une d’elles. Au couvent de Japca, il était déjà 13 heures et nous n'étions même pas à mi-chemin de ce premier circuit, mais c’était l’heure de déjeuner !
 
Nous avons continué sur la route qui longe la rivière. Un passant nous a appris qu’il existe une grotte de 100 mètres de long dans les rochers à côté de nous: à explorer un autre jour. Lorsque la route s’est terminée par un virage à gauche, en montée, le chemin du retour a commencé. Le Dniestr était désormais sur notre gauche. Nous avons un peu dépassé la route pour prendre une photo du haut de la colline afin d’avoir un bon panorama.

La route a continué, dépassant les village de Japca et de Salcia pour aboutir à un canyon. Encore une fois, Leonid a demandé: «Et si on allait à gauche, en suivant le ruisseau à travers le canyon?" "Comme tu veux !" a été ma réponse inconsciente. Nous sommes donc allés à gauche. Le chemin a commencé comme une randonnée agréable à vélo le long d'une petite rivière au clapotis agréable. La route était plaisante jusqu'au moment où nous avons atteint des petites chutes d'eau. Ici, l'aventure a commencé et j’ai regretté de ne pas avoir de machette. Nous avons dû traverser la rivière tant de fois sur des rochers glissants que je n’ai même pas pu les compter. Luttant à travers les branches, accompagnés par le son des aboiements des chiens alors que la lumière du jour était vite retombée, nous avons fait notre chemin à travers le canyon.

Même dans l'obscurité, Leonid n'avait pas perdu son enthousiasme et m'a montré un vieux moulin à eau, un monument pour les victimes de la Seconde Guerre mondiale et les différents noms de la petite rivière que nous avions suivie.

A 19h00, nous avons retrouvé la voiture et à 23h00 nous étions de retour à la maison. Oui, une dure journée de travail, mais "cu placere"!

Globalement, ce fut un circuit varié, avec des forêts, des villages pittoresques, des champs avec des buttes et des roches, l’intéressant couvent de Japca, des grottes, des canyons et de magnifiques paysages le long du Dniestr.

 






















Monday 10 December 2012

Interviews in Horodiste

Last week I have been to Horodiste and not just to get lost in the forest. I have been doing some interviews with people in Horodiste. The aim was to get a better understanding of the attitude, satisfaction and expectations of people in Horodiste about the projects of Vent d’Est. I interviewed 16 people in total, both people who have already been working for Vent d’Est and people who haven’t.

Vent d’Est in Horodiste
For people who don’t know Vent d’Est yet… Vent d’Est is a humanitarian organization that is renovating an old school in Horodiste into an eco-pension and fruit elaboration area. Since two summers, Vent d’Est is organizing voluntary work camps in the village. These volunteers, coming mainly from French and Belgium, help in the construction of the eco-pension and they organize activities for the children. So far, people in the village have been working with Vent d’Est for example by hosting volunteers in their home, by cooking for volunteers, working at the construction of the eco-pension, organizing transport by horse and chariot and by helping with the organization of a music festival.

The outcome
First of all, most people know about the construction of the eco pension and fruit elaboration plant. They don’t always know the name Vent d’Est and they also don’t know a lot about the exact plans of building an eco-pension and the fruit elaboration plan. However, everybody interviewed thought the project is beneficial for the village. They mentioned job opportunities, cultural exchange with volunteers and that it keeps the children busy as being positive for the village. When I asked if they personally benefited from the project or could benefit from the project the response was not so big. There was nobody who mentioned possible negative consequences. Except for one person, all people interviewed said to be interested to know more about the project and how they can benefit from it.

Visit of an expert
The last day of my visit in Horodiste Leonid Rosca, together with Thierry and Tatiana came to Horodiste. Leonid Rosca was invited as he has a company organizing outdoor activities and as he is a consultant for rural development projects. He gave some very useful suggestions and comments about the technical aspects of the construction and about the tourism possibilities. He was enthusiastic about the location of the eco-pension, but also made some critical comments about for example the sanitary conditions.

What next?
Encouraging is that people have a positive attitude towards the project. The question is how to get them more involved and let them benefit more from the projects of Vent d’Est. Therefore, Vent d'Est will inform people better about the projec, possibly in combination with practical trainings in the field of tourism and fruit elaboration.

Entretiens à Horodiste

La semaine dernière, j'ai été à Horodiste et pas seulement pour me perdre en forêt ! J'ai réalisé quelques interviews d’habitants d’Horodiste. L'objectif était d'obtenir une meilleure compréhension de l'attitude, de la satisfaction et des attentes des personnes vivant à Horodiste envers les projets de Vent d'Est. J'ai interviewé 16 personnes au total, dont deux d’entre elles ont déjà travaillé pour Vent d'Est.

Vent d’Est à Horodiste

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Vent d'Est ... Vent d'Est est une organisation humanitaire qui entreprend actuellement la rénovation de l’ancienne école d’Horodiste afin de la transformer en une éco-pension et un atelier de transformation de fruits. Depuis deux étés, Vent d'Est organise des chantiers de volontaires dans le village. Ces volontaires, originaires principalement de France et de Belgique, viennent aider à la construction de l'éco-pension et organisent des activités pour les enfants. Jusqu'à présent, les gens du village ont travaillé avec Vent d'Est, par exemple en hébergeant des volontaires chez eux, en cuisinant les repas, en participant aux travaux de l'éco-pension, en proposant un transport à cheval et en charrette ou encore en aidant à l' organisation d'un festival de musique.

Résultat

Tout d'abord, la plupart des gens sont au courant de la construction de l’éco-pension et de l’atelier de transformation de fruits. Ils ne savent pas toujours le nom de Vent d'Est et ignorent les détails précis de ces deux projets. Cependant, toutes les personnes interrogées pensent que le projet est bénéfique pour le village. Ils ont mentionné les possibilités d'emploi, les échanges culturels avec les volontaires et le fait que ces volontaires occupent les enfants en organisant des animations, comme étant des faits positifs pour le village. Quand j'ai demandé s‘ils ont personnellement bénéficié de ce projet ou pourraient en bénéficier, leur réponse s’est révélée plus réservée. Personne n’a mentionné d'éventuelles conséquences négatives. Excepté une personne, toutes les personnes interrogées ont déclaré être
intéressées par l’idée d’en apprendre davantage sur le projet et la façon dont ils peuvent en bénéficier.

Visite d’un expert


Le dernier jour de mon séjour à Horodiste, Leonid Rosca est venu au village avec Thierry et Tatiana. Leonid Rosca a été invité car il possède une société organisant des activités de plein air et est également consultant pour des projets de développement rural. Il a donné des suggestions très utiles et des commentaires sur les aspects techniques de la construction et sur les possibilités touristiques. Il était enthousiaste à propos du site de l’éco-pension mais a également fait quelques commentaires critiques, par exemple sur les conditions sanitaires.


Et apres?

Le sôté encourageant, c'est que les gens ont une attitude positive à l'égard du projet. La question est de savoir comment les faire participer davantage et leur permettre de bénéficier des projets de Vent d'Est. Par conséquent, Vent d'Est va mieux informer les gens sur le projet, éventuellement en combinant information et formations pratiques dans les domaine du tourisme et de la transformation de fruits.



Thursday 6 December 2012

Knocking on the door of Vent d’Est

The office of Vent d’Est is located in the centre of Chisinau. Regularly people are knocking on the door; not only people because of an appointment or because they are interested in Vent d’Est. No, many people try to sell something this way, such as books, make-up or services. This explains the reaction of Thierry (project manager of Vent d’Est) after a knock on the door yesterday.

After telling: “Come in!”, the knocking continued, so Thierry opened the door. Instead of a vendor he saw a plate of candies with a small poem. No surprise for me, as 5 December is the day of St Nicholas. Every year St. Nicholas goes from Spain to the Netherlands to give presents, candies and poems to the people together with his helpers, all called ‘Piet’ (Pete). This year apparently he decided to visit the Vent d’Est office as well. If you want to know more about this Dutch (and Belgian) tradition see: http://www.stnicholascenter.org/pages/netherlands/

Meanwhile winter in Chisinau has started last Saturday with the inauguration of the ChristmasTree and street lightening. This inauguration is an event with street performers, artistic groups and a concert from the Romanian band ‘Vunk’. I didn’t go as next morning I went cycling at 7 AM… more about that later.

En frappant à la porte de Vent d'Est
Le bureau de Vent d'Est est situé dans le centre de Chisinau. Régulièrement, des gens frappent à la porte et pas seulement des personnes ayant un rendez-vous ou intéressés par Vent d'Est. Non, beaucoup de gens essaient de vendre quelque chose de cette façon, comme des livres, du maquillage ou même certains services. C'est ce qui explique la réaction de Thierry (chef de projet de Vent d'Est) après que j’aie frappé à la porte hier.
Après avoir dit: «Entrez», les coups continuant, Thierry a ouvert la porte. Au lieu d'un colporteur, il a trouvé devant la porte une assiette de bonbons avec un petit poème. Pas de surprise de mon côté étant donné que le  5 décembre est le jour de la Saint-Nicolas. Chaque année, Saint-Nicolas part d'Espagne jusqu’aux Pays-Bas pour distribuer des cadeaux, des bonbons et des poèmes aux gens, aidés par des assistants appelés "Piet" (Pière). Cette année, Saint-Nicolas avait apparemment décidé de rendre visite au bureau de Vent d’Est!
Si vous voulez en savoir plus sur cette tradition néerlandaise (et belge): http://www.stnicholascenter.org/pages/netherlands/
Pendant ce temps, l'hiver à Chisinau a commencé samedi dernier avec l'inauguration du sapin et des illuminations de Noël. Cette inauguration est un événement avec des artistes de rue, des groupes artistiques et un concert du groupe roumain « Vunk ». Je n'ai pas pu y assister car je devais être prête à 7h du matin le lendemain pour une excursion à vélo...  A suivre !

Monday 3 December 2012

Hiking around Horodiste - An adventure

I have been a couple of days in Horodiste to do some interviews with people from the village about their knowledge, attitude and satisfaction about the projects of Vent d’Est and to do some hiking

And they tell me cycling is dangerous…

I went to Horodiste on Saturday by bus. I first took the Marshrutka 173 (or mini-bus, maxi-taxi, rutiera, micro-bus) to Gara de Nord. Half way the Marshrutka waited at a certain point. I was wondering why, because all the seats were taken, but apparently that was not enough and after some 5 minutes we left, overloaded. By the time we reached the bus station my face had turned into a kind of yellow and I stumbled out of the bus. Fortunately there was enough time to recover as the bus to Horodiste would leave in an hour. I strolled down the market around the bus station to pass the time and to not get cold.
I was ready to go until I saw the bus, which certainly wouldn’t have past the MOT test in the Netherlands. And then people tell me cycling is dangerous. I didn’t worry however and I enjoyed the bumps which pulled me out of my seat.  




With Bobik through the forest
Avec Bobik dans la forêt

Scrambling in Tipova

Sunday morning I woke up at seven to take my backpack to go to Tipova. Leaving the sound of waterfalls behind me, I first took the forest trail with Bobik (Ana’s dog), as my guide. In a one and a half hour walk I reached Tipova.
Tipova is a monastery that consists of three complexes. One of the complexes is easy to reach, the other two not, but I didn’t really know where to look for these other two. I decided to take the path that would go deeper into the forest. A path however is a big word for that trail. It was hard to see that there was any path. After some time I decided to return as I saw only forest in front of me. The path back was even more difficult. At least it was difficult enough to get lost. I ended up on top of Tipova after 2 hours of wandering, scrambling and slipping. If you don’t believe me, try to make this picture below.

worh the scrambling

No tourist info, yes advanture

The way down to the Tipova monastery complex I spoke to a lady who asked me if I wanted to enter the complex as she had locked it, probably for a lunch break. I already had seen the complex, but I took the opportunity to ask her some questions, like where to find the other two parts of the complex. She told me it was in the same direction as the direction to Horodiste. So I have wandered through the forest for two hours to hear that the other parts of the complex are in the direction of Horodiste. Fortunately the view was worth the effort.
On the way back to Horodiste which was easy in comparison to the forest adventure and took also around 1.5 hour I met a group of Moldovan friends. They offered me some delicious home made placinta. They were from the Cimislia, a place in the south of Moldova. They are not the only hikers I saw here as it is a popular place for walking. No wonder for such a beautiful area with canyons and waterfalls... and the advantage of the lack of tourism facilities is that it makes it feel even more like an adventure.

A small impression...
Petit aperçu ...

small surprises
Petites surprises


brier to snack
brier à grignoter

automn colours
Couleurs d’automne
The scenera
Le paysage
A path?
une chemin?


On top of Tipova
Au sommet de Tipova


 

plenty of small birds whistling in the bushes
De nombreux petits oiseaux dans les fourés

Group of Moldovan friends
Groupe d’amis moldaves



a waterfall in the distance
Cascade

Randonnée autour Horodiste - Une aventure


Je me suis rendue plusieurs fois à Horodiste pour réaliser quelques entretiens avec certains habitants du village pour en savoir plus sur leur connaissance, leur perception et leur opinion concernant les projets de Vent d’Est et pour faire un peu de randonnée.

Et on me dit que le cyclisme est dangereux…

J’ai été samedi à Horodiste en bus. J’ai d’abord pris la marshrutka 173 (ou minibus, ou maxitaxi, ou rutiera, ou encore microbus !) jusqu’à Gara de Nord.

A mi-chemin, la marshrutka s’est arrêté et a attendu un moment.  Je me demandais pourquoi, étant donné que toutes les places étaient prises, mais apparemment il y avait encore de la place et après environ 5 minutes nous sommes repartis, le véhicule complètement bondé. Au moment où nous sommes arrivés à la gare routière, mon visage était devenu tout jaune et je suis tombée hors de l'autobus. Heureusement, j’avais suffisamment de temps pour me remettre car le bus pour Horodiste ne devait partir qu’une heure plus tard. Je me suis promenée dans  le marché situé à côté de la gare  pour passer le temps et ne pas prendre froid.

J'étais prête à partir jusqu'à ce que j'aperçoive le bus, qui n'aurait certainement pas passé le contrôle technique aux Pays-Bas ! Et  les gens qui me disent que le vélo est dangereux... Je ne me suis pas inquiétée cependant et j'ai apprécié les bosses qui m'ont tiré de mon siège tout au long du trajet.

A quatre pattes à Tipova

Dimanche matin je me suis réveillée à sept heures pour prendre mon sac à dos et aller à Tipova. Laissant le bruit des cascades derrière moi, j'ai pris le chemin forestier avec Bobik (le chien d'Ana) comme guide. Il m’a fallu une heure et demie de marche pour parvenir jusqu’à Tipova.

Tipova est un monastère qui se compose de trois complexes. L'un des complexes est facile à atteindre, les deux autres non, mais je ne savais pas vraiment comment les trouver. J'ai décidé de prendre le chemin qui s’enfonce plus profondément dans la forêt. Un chemin est cependant un grand mot pour désigner  cette piste...  Il était difficile de trouver ne serait-ce qu’un chemin.  Après un certain temps, j'ai décidé de revenir sur mes pas étant donné que je ne voyais que la forêt en face de moi. Le chemin du retour s’est révélé encore plus difficile. En tout cas, il était suffisamment difficile  pour que je me perde. Je me suis retrouvée au sommet de Tipova après 2 heures d'errance, de progression à quattre pattes  et de glissement. Si vous ne me croyez pas, essayez de faire cette photo.

Pas d’information pour les touristes, mais de l’aventure

Sur le chemin menant au monastère Tipova, j'ai parlé à une dame qui m'a demandé si je voulais entrer dans le complexe dont elle venait de fermer l’accès, sans doute pour sa pause-déjeuner. J'avais déjà vu le monastère mais j'en ai profité pour lui poser quelques questions, comme par exemple comment trouver les deux autres parties du complexe. Elle m'a dit que c'était dans la direction d’Horodiste. J'avais donc erré dans la forêt pendant deux heures pour finalement m’entendre dire que les autres parties du complexe étaient sur la route d’Horodiste ! Heureusement, le panorama en valait la peine !

Sur le chemin du retour à Horodiste, qui était  facile en comparaison de  mon aventure en  forêt et a pris également environ 1heure et demie, j’ai rencontré un groupe d'amis moldaves. Ils m'ont offert une délicieuse placinta faite maison. Ils étaient de Cimislia, ville située dans le sud de la Moldavie. Ils ne sont pas les seuls randonneurs que j'ai vu ici car c’ est un endroit populaire pour se promener. Pas étonnant : un si bel endroit avec des canyons et des cascades ... et l'avantage de l'absence d'installations touristiques, c’est de vous donner l’impression que vous vivez encore plus une véritable aventure !