This travel was also made as part of the CEED project and this route will soon be posted on the website of Moldova Holiday. This time we had a voice recorder, so no need to take notes with frozen fingers. Below follows a summary of this journey.
Sunrise lever de soleil |
At around 7 AM we left Chisinau to go for a 180 kilometers ride to Vulcanesti, a city in Southern Moldova. Unless we went south, the temperature was still below 0.
The road from Chisinau to Vulcanesti, via Cimislia and Comrat, is also known as the wine route. Going through the villages and towns with the bicycles on top of the car we got a lot of smiles and thumbs up.
On the road between Cimislia and Comrat we entered Gagauzian territory which you can easily tell by the flag posts. Gagauzia is an autonomous state within Moldova and consists of three larger cities: Comrat, Ceadir Lunga and Vulcanesti. Gagauzians descend from Turkish people, but in contrast to other Turks, they have a Christian Orthodox religion. Gagauzians are known to be proud of their culture and traditions which are still well remained. In almost every village there is an ethnographic museum where the culture is exposed.
Later we passed Budjak, which is also the name of the steppe. The name was given to this area during the Ottoman domination of the area (1484-1812) and derives from the Turkish word Bucak, meaning “corner” or “triangle”. It refers to the land between Akkerman (now Bilhorod –Dnistrovs’kvi, Bender and Ismail. In winter the plains around Budjak may be white from snow, in summer they are white from the salt.
We made a little detour to go to Vulcanesti to pass Ceadir Lunga. This city is famous for its horse farm with a Russian breed, especially suited for carriage rides. Once a year, in the month of May there is a horse festival with traditional horse races.
After Ceadir Lunga we’ll went through Corten. This used to be a wealthy Bulgarian village. Like Gagauzians, Bulgarians arrived in what was then called Bessarabia in the eighteenth and early nineteenth seeking refuge from Ottoman persecution. Bulgarians are known to be hard working and in Moldova they have well maintained their Slavic tradition in for example food, dress and wool. Bulgarians and Gagauzians live rather separate from each other.
Although the South is dry the government has created some artificial lakes which are almost dry in summer. Moreover these lakes are very salty. One such a lake is Taraclia. Leonid explained that the water is that salty that even by adding a lot of sugar for making compote, you won’t get rid of the salty taste.
We started cycling from hotel Speranta in Vulcanesti. A decription..
From the hotel we went uphill until a 22 meter high tower. This monument is remembering the Battle of Cahul of 1770 in which the Russian empire defeated the Ottoman Empire.
22 meters |
Cycling along the lake you can hear the lapping of water against the side. This is not a common sound in land-locked Moldova, especially in the dry South. A little further we needed to share the road with sheep and goats, definitely not uncommon in Moldova. Here you have a beautiful view over the lake.
Artificial lake |
After passing a hill the road becomes muddier, especially I was a champion in collecting mud. Actually it was so muddy that we needed to stop several times to free the bike from mud and clay. We passed several hills and valleys. On top of the hill there is a panoramic view. It was already dark when we hit the main road of the village Vadul Lui Isaac and we were only half way.
Teabreak pause thé! |
Sunset coucher de soleil |
Sur les
traces du mur de Trajan
Vendredi
dernier, nous sommes allés dans le sud de la Moldavie pour décrire un deuxième
circuit. Ce circuit longe le mur de Trajan. Le «Mur de Trajan" est le nom
de plusieurs fortifications en terre trouvées en Europe orientale, en Roumanie,
en Ukraine et également en Moldavie. Les
restes retrouvés en Moldavie se composent de murs de terre et de palissades.
Cette
fois, nous avions pris un magnétophone, donc pas besoin de prendre des notes
avec nos doigts gelés. Ci-dessous, un résumé de ce voyage.
Bravo aux
cyclistes
Vers 7 heures,
nous avons quitté Chisinau pour aller réaliser un circuit à 180 km de Vulcanesti, ville du sud de la Moldavie. Bien que nous
nous dirigions vers le sud, la température était encore en dessous de 0.
La route de
Chisinau à Vulcanesti, via Cimislia et Comrat, est également connue comme la
route des vins. En traversant les villes et les villages avec les vélos calés sur
le toit de la voiture, nous avons reçu beaucoup de sourires et de pouces levés vers
le haut.
Sur la route
entre Cimislia et Comrat, nous avons pénétré dans le territoire gagaouze, ce
que vous pouvez facilement deviner grâce aux drapeaux et panneaux environnants.
La Gagaouzie est un état autonome au sein de la Moldavie et se compose de trois
grandes villes: Comrat, Ceadir Lunga et Vulcanesti. Les Gagaouzes descendent du
peuple turc mais contrairement à d'autres peuples d’origine turque, ils sont
chrétiens orthodoxes. Les Gagaouzes sont connus pour être fiers de leur culture
et des traditions qui perdurent encore. Dans presque chaque village, on trouve un musée ethnographique où la culture est
exposée.
Plus tard, nous
avons dépassé Budjak, qui est aussi le nom de la steppe. Le nom a été donné à
cette région pendant la domination ottomane de la région (1484-1812) et vient
du mot turc Bucak qui signifie "coin" ou "triangle". Ce mot
réfère à la terre située entre Akkerman (aujourd'hui Bilhorod-Dnistrovs'kvi,
Bender et Ismail. En hiver, les plaines autour de Budjak peuvent être blanches
de neige tandis qu’en été, elles sont blanches de sel.
Nous avons fait
un petit détour pour aller à Vulcanesti en passant par Ceadir Lunga. Cette
ville est célèbre pour son élevage de chevaux d'une race russe,
particulièrement adaptée pour des promenades en calèche. Une fois par an, au
mois de mai, a lieu un festival d’équitation avec des courses de chevaux
traditionnels.
Après Ceadir Lunga,
nous sommes passés par Corten. C’était auparavant un riche village bulgare. Comme
les Gagaouzes, les Bulgares sont arrivés dans ce qui s'appelait alors la
Bessarabie au XVIIIe et au début du vingtième siècle pour fuir la persécution
ottomane. Les Bulgares ont
la réputation d’être travailleurs et ils ont maintenu leur tradition slave en
Moldavie, par exemple en ce qui concerne la nourriture, l'habillement et la
laine. Les Bulgares et les Gagaouzes vivent plutôt séparément les uns des
autres.
Bien que le sud
soit sec, le gouvernement a créé des lacs artificiels qui sont presque à sec en
été. En outre, ces lacs sont très salés. L’un de ces lacs s’appelle Taraclia.
Leonid m’a expliqué que l'eau est tellement salée que même en ajoutant beaucoup
de sucre lors de la fabrication de compote, vous ne pourrez pas vous débarrasser
du goût salé.
Nous avons
commencé à rouler à l'hôtel Speranta à Vulcanesti. Une description ..
Depuis l'hôtel,
nous avons roulé jusqu’en haut d’une tour de 22 mètres de haut. Ce monument a
été érigé en souvenir de la bataille de Cahul en 1770 qui vit l'Empire russe vaincre l'Empire
ottoman.
Au pied
du monument, nous avons pris à gauche. Cette route croise le mur de Trajan que nous avons suivi jusqu'au coucher du
soleil. Malgré les avertissements d'un autochtone nous mettant en garde contre
la route trop boueuse, nous avons pris la route menant au mur de Trajan. Nous
avons d'abord roulé autour d'un lac artificiel. Ici, vous devez traverser un petit
pont. Nous sommes descendus de vélo car le pont était un peu trop étroit pour y
rouler.
En
roulant le long du lac, vous pouvez entendre le clapotis de l'eau sur le côté.
Ce n'est pas un son commun dans un pays aussi enclavé que la Moldavie, surtout
dans le sud sec. Un peu plus loin, nous avions dû partager la route avec des
moutons et des chèvres, chose définitivement répandue en Moldavie. D’ici, vous
avez une vue magnifique sur le lac.
Autour
du poteau électrique, il faut tourner à gauche pour trouver la route menant au
mur de Trajan. Ici, la différence de niveau entre le mur et le reste de la
terre est clairement visible. Poursuite de la route sur le mur de Trajan, il
n'était pas difficile d'imaginer le temps où les tribus de Mongolie se
déplaçaient vers l'ouest. Certaines de ces tribus s'installèrent en Hongrie et dans
l’ouest de la Roumanie. Elles cultivaient
du blé et développaient l’'élevage d'animaux, voilà pourquoi elles
appréciaient les pâturages du sud de la Moldavie. Les Romains ont construit ce
mur pour empêcher que ces tribus se déplacent plus au sud. Ils ne souhaitaient
pas s'établir sur ces terres.
Après
avoir dépassé une colline, la route est devenue boueuse, surtout que je suis une
championne dans l’art de ramasser de la boue. En fait, c’était tellement boueux
que nous avons dû nous arrêter plusieurs fois pour enlever la boue et l’argile
des vélos. Nous avons dépassé plusieurs
collines et vallées. Au sommet de la colline, on a une vue panoramique. Il
faisait déjà nuit quand nous avons repris la route principale du village Vadul
lui Isaac, et nous n'étions encore qu'à
mi-chemin !
De là, il restait encore
près de 25 km jusqu’à la voiture. Heureusement, la route était asphaltée,
malheureusement avec beaucoup de bosses. Sous un ciel aux étoiles brillantes,
nous avons atteint Vulcanesti , à environ 9h du soir.
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